La crise du coronavirus occupe tout l’espace médiatique en ce moment. Et c’est une bonne chose, puisque cela évite de parler de choses plus importantes, comme par exemple le football. Pourtant, il y a certains endroits où l’on joue encore. 

La grande Biélorussie

En Biélorussie, le football ne s’est pas arrêté face au coronavirus. Pourtant, le pays n’est pas épargné par le virus. Mais il est, pour le moment, en deuxième ligne. Avec moins de trente cas déclarés à l’heure où ces quelques lignes sont écrites, la Biélorussie fait partie des pays européens les moins touchés. Aucune mesure sanitaire n’a été mise en place. Pour rassurer la population, le gouvernement a cependant implémenté une fermeture des frontières, mais cela relève uniquement de mesure sociales afin d’éviter la moindre émeute. En effet, il a été, à maintes reprises (comme ici et ), expliqué que la fermeture des frontières n’empêchait pas la propagation des épidémies. Dans certains cas, elle tend même à accélérer cette propagation.

En effet, dans le cas d’une fermeture des frontières totale, les migrations se font de manière cachée, et permettent donc un moins bon contrôle des flux. Dès lors, il est beaucoup plus difficile de retracer l’arrivée d’un virus ou de mettre en place des mesures sanitaires adaptées. C’est pour cela que nombre de pays européens n’ont pas fermés leur frontière, ou seulement très tardivement, afin de répondre à une gronde populaire.

En Biélorussie donc, aucune mesure particulière de prise, et un virus qui ne semble pas encore très implanté. Comme en France il y a quelques semaines, en fait. Le championnat national continue donc de se dérouler, avec le retour de la première division, qui a fait juste auparavant sa trêve hivernale. Avec l’arrêt du championnat Kirghiz, la Biélorussie fait figure de dernier bastion du football sous nos latitudes.

Chez nous

Mais le football, ce n’est pas que ce qui se passe derrière les caméras de télévision. C’est aussi ce qui se passe au quotidien. Et ce football-là ne s’est pas arrêté. Les joueurs de simulations de football s’en donnent à cœur joie lorsqu’ils sont en télétravail ou bien en chômage technique. FIFA, PES, Football Manager et leurs acolytes sont en pleine forme, et ne souffrent pas du tout du coronavirus. Ce n’est pas seulement qu’on y joue encore, c’est carrément que l’on se met à y jouer. Pas un hasard si Football Manager est passé gratuit pendant une semaine, afin d’attirer encore plus de nouveaux joueurs dans les mailles de son filet.

Et puis ceux qui ont la chance de pouvoir avoir un jardin, un salon sans vases trop fragiles ou bien un pré peuvent s’adonner au football eux-mêmes. Cela ne sera pas les stars de la Ligue 1 ou de l’équipe de France, cela ne sera pas la petite musique de la Ligue des Champions, certes. Mais cela sera autant de temps où l’on prendra soin de soi en se dépensant, en faisant de l’activité physique, et ce sans mettre les autres en danger.

Et puis, pour tous les réfractaires aux jeux vidéos, pour tous ceux qui n’ont pas le luxe d’un espace extérieur ou même d’un ballon de football, il reste quand même quelque chose. Il reste l’histoire du football, qui se conjugue à travers des matchs mythiques, disponibles par exemple sur le site Footballia, véritable bible d’images d’archive pour le football. Désormais, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas rester chez vous.

En ces temps troublés de coronavirus, restez chez vous. Ne mettez pas la vie des autres en danger. Plus les consignes seront appliquées, plus courte sera l’épidémie, et plus de vie seront sauvées.

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