L’année 2019 de demivolee.com s’ouvrait sur la deuxième saison de notre série Dans l’ombre d’un géant. Dix mois plus tard, rafraîchissons-nous la mémoire et découvrons ce que ces clubs ont fait de l’année 2019.
Dans l’ombre d’un géant a pour but de raconter l’histoire de clubs de grandes villes de football presque totalement éclipsés par le mastodonte local. Niveau de popularité, idéologie, palmarès et plus encore séparent souvent radicalement ces Davids de leur Goliaths. Et pourtant, ce jeu du je-t’aime-moi-non-plus les a souvent amenés à partager, en plus de la ville, un stade, un ennemi, un joueur, bref : une histoire.
La première saison nous avait emmenés à Munich, à Barcelone, à Buenos Aires, à Turin et à Moscou. La deuxième édition, quant à elle, se voulait beaucoup plus exotique, loin des projecteurs des meilleurs championnats européens.
Nous avions commencé doucement, au pays de l’Oncle Sam. Nous posâmes nos valises en Californie, à Los Angeles. La Cité des Anges était connue en MLS pour son club phare, le Galaxy, ayant accueilli des joueurs désignés de haute voltige comme David Beckham et Zlatan Ibrahimovic. Arrivait alors un nouveau venu, le Los Angeles FC. Celui-ci sortait de la première saison de son histoire avec un bilan très prometteur. Depuis l’écriture de notre article, le club se devait donc de confirmer les attentes générées. C’est chose faite, puisque non seulement le LAFC termine bien devant le LAG et se paie même le luxe de les éliminer en Playoffs, mais il soulève le Supporter’s Shield, qui récompense l’équipe qui a récolté le plus de points en saison régulière, raflant au passage nombre de records. Histoire de pouvoir toujours faire mieux la saison prochaine, le LAFC s’incline hélas en finale de conférence, aux portes de la finale MLS. À sa décharge, c’était contre le futur vainqueur : les Seattle Sounders.
Puis, le dépaysement fut radical avec notre deuxième numéro en Ukraine. Le club auquel nous nous intéressions était doublement ombragé. Par le Dynamo Kiev, d’une part, et d’autre part en raison de son nom, identique à un célèbre géant anglais. Vous l’aurez compris, l’Arsenal Kiev était notre destination. Après une banqueroute au début des années 2010, le club voyait la fin, au moment de la publication, de sa première saison dans l’élite de l’ère de la reconstruction. Une fin malheureusement défavorable. En effet, déjà dernier à l’issue du championnat, l’Arsenal Kiev n’a pas su profiter des barrages pour se maintenir.
Loin d’être rassasiés d’exotisme, nous avions ensuite mis cap sur le Japon à la découverte du FC Tokyo. De l’ombre du Verdy, le FC Tokyo en sortait progressivement en jouant dans l’élite quand le premier sombrait en D2. Bonne nouvelle, notre protagoniste fait encore mieux que son milieu de tableau devenu plutôt habituel. Une saison canon les voit effectivement terminer sur la deuxième marche du podium.
Enfin, le Queen’s Park FC, en guise de retour en Europe, était notre dernière destination. Club formateur de Sir Alex Ferguson et Andrew Robertson, plus vieux dinosaure de Glasgow et à l’origine des coups-francs, de la barre transversale, du mercato ou encore de la première rencontre internationale de l’histoire. Le QPFC est plein de particularités. Sa plus grande anomalie étant de réussir à se maintenir au milieu de clubs professionnels tout en gardant – par choix – son statut amateur, ne formulant ainsi aucun contrat. Devenu petit par la taille mais toujours grand par l’esprit, le QPFC reste établi en quatrième division.
Trois continents, cinq championnats – parfois très – méconnus et autant de clubs plus ou moins voués à dépasser leur statut de dominés. Telles étaient nos cinq destinations de 2019. Reste à savoir ce que 2020 nous réserve.
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