Confession et excuses
Quiconque a eu l’occasion de me côtoyer, que ce soit sur les réseaux ou dans la vraie vie, a nécessairement découvert la boule de sentiments, le puits à souvenirs et le nuage à nostalgie que je suis. Et pour une personnalité comme la mienne, il n’y a pas pire sentiment au monde que l’incapacité à se sentir nostalgique, à un esquisser un sourire en visualisant un joli souvenir ou en fouillant dans ses archives. Que ce soit une échéance stressante ou une maladie préoccupante, nombreuses sont les raisons pouvant nous faire perdre la capacité à sentir l’âme dans nos souvenirs. Cette âme qui constitue l’essence des regrets, de la fierté, des traumatismes ou des leçons de vie, qui fait de nos événements passés de bons ou de mauvais souvenirs.
Les plus attentifs parmi les anciens lecteurs auront probablement remarqué que l’année 2018 s’en est allée sans que je puisse la ponctuer par un de mes rares écrits sur ce site. Et ce n’est qu’aujourd’hui que je vous en révèle le secret, en même temps que je le réalise moi-même. Eh oui, tout croyant optimiste que je suis, je découvre au fil des jours à quel point ces derniers mois étaient éprouvants, inédits pendant le quart de siècle que j’ai passé sur cette planète. Petit à petit, je prends conscience de toutes les choses qui m’occupaient l’esprit et que je n’ai jamais pu exprimer pour -au moins- les pointer du doigt, tous ces moments que j’étais censé passer (non pas seulement physiquement) avec ma famille et mes amis, tous ces projets personnels et académiques que j’ai laissés traîner sur un coin de mon bureau sans pouvoir m’en occuper comme je le souhaitais …
Finalement, et après des mois de flottement, cet automne a marqué un nouveau point de départ dans ma vie. J’ai retrouvé la stabilité qui me fuyait pendant près/plus d’un an, tant sur le plan physique que moral. Je me suis relancé dans différents projets, comme j’ai toujours aimé le faire. Alors certes, les cicatrices seront dures à faire disparaître, et peut-être ne suis-je même pas censé les effacer définitivement ? Mais l’important dans tout cela, c’est qu’aujourd’hui, au contraire du 14 décembre 2018, j’ai réussi à trouver au fond de moi-même, l’envie, la motivation et la substance pour vous envoyer ce message. La nostalgie a réussi, cette fois-ci, à m’emporter dans ce monde d’expression, de sourires et de souvenirs. A cette époque de détermination face aux défis, d’hésitation face aux risques et de surprise face au succès. Le tout, en jetant un simple coup d’œil à la date d’aujourd’hui. Et les fondateurs l’ont sûrement deviné : il s’agit du troisième anniversaire de mon petit bébé, Demivolée.com.
Et si j’ai réussi à vous ouvrir mon cœur aujourd’hui, c’est parce que je sais que sur Demivolée, je suis chez moi, en sécurité, entre des gens que j’aime et en qui j’ai confiance, et qui eux aussi, pour la plupart, j’imagine), m’aiment et me font confiance. Mais aussi, parce que je vous dois beaucoup d’excuses par rapport à mes absences prolongées ces derniers mois. Au moins, les choses sont désormais claires, et cela me soulage de savoir que maintenant, vous savez. Allez, je ferme cette -grande- parenthèse personnelle, pour entrer dans le vif du sujet.
Les chiffres de l’année
Trois ans après son inauguration, Demivolée n’a jamais été aussi grand qu’il ne l’est aujourd’hui.
En termes d’effectifs, l’équipe rédactionnelle compte aujourd’hui près de douze rédacteurs actifs, avec sept recrues venues compenser les absences et les départs.
Statistiquement parlant, le site compte à ce jour plus de 2 650 articles depuis sa création. Sa troisième année d’existence réalisera un joli total de 432 000 pages vues par plus de 108 000 utilisateurs. Les efforts de l’équipe de rédaction font que le site continue à maintenir sa moyenne d’un article par jour, après plusieurs mois de réflexion sur la pertinence et priorité du quantitatif par rapport au qualitatif.
Sur son compte Twitter officiel, Demivolée a gagné près de 520 followers sur l’année, portant son total à plus de 2 000 abonnés, malgré l’intermittence de son activité au cours des derniers mois. Des interruptions forcées par les aléas de la vie des membres de notre équipe, tous bénévoles, depuis trois ans et jusqu’à ce jour.
L’outil de création de compositions d’équipes, conçu par Pierre avec la contribution de betse, se classe en tête des résultats de recherche Google avec ses différents mots-clés. Il a été employé par plus de 45 000 utilisateurs en France et dans le monde entier au cours des douze derniers mois.
Quant à la communauté DV : le forum “ambulant”, lui, a subit les conséquences des très nombreux bugs qui ont fortement dégradé l’expérience utilisateur de Disqus, ou encore la concurrence de Twitter. Mais malgré cela, il a conservé un niveau d’activité assez impressionnant, avec plus de 310 000 commentaires recensés au cours des 12 derniers mois. Soit un moyenne de plus de 847 commentaires par jour !
Les jeux de communauté prospèrent, avec notamment la BET LEAGUE DV, dont le support logiciel est encore une fois fourni par Pierre. Ou encore, la très prisée multi-ligues MPG, qui ne cesse d’animer nos lendemains de matchs. Sans oublier les différents quizzs, jeux en ligne, séances cinéma ou live commentés de NBA, qui illuminent les nuits des insomniaques du forum.
Cap sur le futur
Cette occasion me rappelle une citation que j’apprécie énormément, d’autant plus que je la trouve particulièrement adaptée au monde du web auquel nous appartenons : “Quand on n’avance pas, on recule”. Et ce n’est pas aujourd’hui, avec le plein d’énergie (et en attendant le plein de motivation), que je compte reculer.
Il ne faut jamais oublier que notre projet est né d’un besoin d’exprimer nos valeurs, malheureusement bafouées ailleurs, et quasiment partout dans ce milieu particulier. Et un projet fondé sur des valeurs a le devoir de continuer à se développer et prouver qu’il a sa place dans ce monde sans pitié. Il est donc nécessaire de ne pas se contenter de se féliciter du succès d’aujourd’hui en supposant qu’il implique nécessairement le succès de demain. C’est même tout l’inverse qui semble représenter la réalité de ces temps.
En partant de ce principe, j’ai le plaisir de vous annoncer que les mois prochains devraient être riches en nouveautés sur notre site bien aimé. Que ce soit au niveau du contenu ou au niveau esthétique, pratique, et ludique : la ruche d’abeilles fonctionne discrètement mais en continu, et ce ne sont pas les surprises qui devraient manquer.
Et c’est sur cette promesse que je boucle le corps de mon message. Cependant, il me reste, et comme à chaque occasion de le faire, à vous remercier.
- – Aux membres de la communauté, fondateurs du projet : votre confiance en moi dès le début est la principale raison qui fait que nous avons survécu aux difficultés, aux obstacles et aux menaces. Vous êtes aussi le fil sur lequel a tenu ma relation avec ce projet, mon propre bébé, pendant les temps durs que j’ai traversés. Merci, ma grande famille.
- – Aux membres de l’équipe DV : votre patience malgré mes longues absences et votre motivation et détermination à ne rien lâcher, sont ce qui fait que le projet continue à grandir aujourd’hui. Je ferai tout pour que vous me voyez beaucoup plus cette année ! Merci, mille merci.
- – Aux lecteurs silencieux : nous ne vous entendons pas, mais nous sentons votre présence, et les chiffres sont bien là pour nous le confirmer. Et même si nous aimerions évidemment vous voir réagir et vous exprimer sur n’importe quel sujet qui vous vient à l’esprit, mais nous sommes quand même fiers de vous, comme vous êtes. Merci infiniment.
- – A tous ceux que j’ai pu omettre de ma liste, par oubli donc forcément involontaire. Merci à vous aussi.
Joyeux anniversaire à tous, en espérant vous retrouver le 14 décembre 2020 avec un bilan toujours plus brillant, et des rêves toujours plus grands.