Nouveau onze-type, et cette fois-ci, c’est le Paris Saint-Germain qui est à l’honneur. Riche d’une histoire de près de cinquante ans, le club de la capitale a connu de nombreux joueurs étrangers au cours de son histoire. C’est pourquoi nous vous proposons le onze-type de l’histoire du Paris Saint-Germain… en ne prenant qu’un seul joueur par nationalité.
1 | Gardien – Bernard Lama (France)
Bernard Lama. C’est le petit français de notre onze-type de l’histoire du Paris Saint-Germain, et il arrive en tout premier dans ce onze. Gardien de l’équipe de France pendant de nombreuses années, et suspendu pour ses nombreuses boulettes – et on ne parle pas de ses erreurs sur le terrain -, Bernard Lama est un des joueurs emblématiques du football français. C’est tout naturellement qu’il garde les cages de notre onze.
2 | Arrière droit – Serge Aurier (Côte-d’Ivoire)
Sur le côté droit de notre défense, on retrouve l’enfant terrible du Paris Saint-Germain aujourd’hui parti en Angleterre : Serge Aurier. Parti du PSG dans des circonstances pour le moins compliquées après avoir insulté la moitié de l’encadrement et de ses coéquipiers dans une vidéo sur le réseau social Périscope, Serge Aurier n’en reste pas moins un très bon joueur, et il a largement sa place, certes du fait du jeu des nationalités, dans ce onze.
4 | Défenseur central droit – Mauricio Pochettino (Argentine)
Aujourd’hui, on parle beaucoup de Mauricio Pochettino en tant qu’entraîneur. Mais si l’Argentin en est arrivé là, c’est après une assez belle carrière de joueur… qui l’a entre autres baladé au Paris Saint-Germain. Il y restera de 2001 à 2003, le temps de disputer une petite centaine de matchs et de marquer cinq buts, avant d’aller faire brièvement étape à Bordeaux puis de revenir terminer sa carrière à l’Espanyol de Barcelone. Le vainqueur de la Coupe de France et de la Coupe Intertoto avec le PSG est donc titulaire dans notre onze.
5 | Défenseur central gauche – Mario Yepes (Colombie)
Mario Yepes, c’est un grand nom du championnat de France de football. Quatre-vingt-dix matchs avec le F.C. Nantes, cent-quarante-trois avec le Paris S.-G., et surtout, des tacles très propres devant sa surface, une agressivité rarement débordante et souvent élégante et quelques cartons rouges éparts pour des coups de coudes. Bref, un joueur qui a marqué l’histoire de la Ligue 1 et la mémoire des supporters nantais comme parisien. Le Colombien sera un des artisans de notre charnière centrale solide.
3 | Arrière gauche – Juan Bernat (Espagne)
Juan Bernat est le seul joueur encore en activité au Paris Saint-Germain de notre onze de départ. Le latéral gauche espagnol n’a pas encore marqué l’histoire du P.S.-G., mais il séduit malgré tout les aficionados du club de la capitale par ses qualités offensives et une certaine rigueur défensive. S’il n’est pas encore le successeur de Maxwell, probablement un des meilleurs latéraux de l’histoire de Paris, il peut néanmoins sans rougir se placer derrière le brésilien dans la frise chronologique des arrières gauche du Paris Saint-Germain.
6 | Milieu défensif – Thiago Motta (Italie)
L’hésitation a été longue avec Marco Verratti, lui aussi milieu de terrain italien. C’est finalement au profil que s’est faite la sélection. Thiago Motta, au cours de ses années parisiennes, a plus montré la capacité d’évoluer en tant que milieu récupérateur que Verratti. Et puis, la carrière de Thiago Motta parle pour lui. Passé par l’Inter de Milan ou le F.C. Barcelone, Thiago Motta avait ce vice si agaçant pour les adversaires et si séduisant pour les fans du P.S.-G. Aujourd’hui entraîneur des jeunes du club, il présente une philosophie de jeu particulièrement séduisante pour les suiveurs des catégories inférieures.
8 | Milieu relayeur – Oumar Sène (Sénégal)
Oumar Sène est sans aucun doute le joueur le moins connu de notre équipe. Pourtant, ce n’est pas n’importe qui. Meneur de jeu à son arrivée au Paris Saint-Germain, le Sénégalais s’est reconverti milieu défensif après le titre de champion de France de 1986. Véritable meneur de jeu reculé, c’est lui qui offre cette année-là le titre à Paris lors de la trente-sixième journée du championnat à la 89ème minute contre l’A.S. Monaco, avec un but de raccroc sur un corner parisien.
10 | Milieu offensif – Rai (Brésil)
Est-il vraiment besoin de présenter Rai ? Le meneur de jeu Brésilien, capitaine du Paris Saint-Germain pendant son passage en France, a un peu souffert au Brésil de son statut de petit frère de Socrates, un des plus grands joueurs de l’histoire du Brésil. Mais en France, il n’y a pas cette aura de Socrates au dessus de lui. Et le Paris Saint-Germain a plus que pleinement profité du talent de Rai. Logiquement, c’est lui qui prend la place dévolue aux (nombreux) brésiliens de « Paname ».
7 | Ailier droit – Jay-Jay Okocha (Nigéria)
Jay-Jay Okocha était un peu comme un bonbon pour les supporters du Paris Saint-Germain. L’ailier nigérian, capable occasionnellement d’occuper l’axe de l’attaque, Okocha était un joueur-spectacle, le genre de joueurs pour lequel les supporters venaient au stade. De son vrai nom Augustine Azuka Okocha, « Jay-Jay », possédant aussi la nationalité turque, était un surdoué du football dès sa naissance. Mais voilà, avoir vu trop souvent le football comme un jeu et non pas comme un métier l’a peut-être privé d’une carrière digne de son talent.
9 | Avant-centre – George Weah (Libéria)
Monsieur George devait obligatoirement être présent dans ce onze. Cela ne pouvait pas être autrement. Le Libérien est tout d’abord l’un des très rares ballon d’or à avoir foulé les terrains du championnat de France. Ensuite, il a quand même plutôt bien réussi son après-carrière, en devenant tout bonnement président de son pays après des années d’instabilité politique. Et enfin, son fils, Timothy, est lui aussi salarié du Paris Saint-Germain, étant actuellement prêté en Écosse au Celtic de Glasgow.
11 | Ailier gauche – Mustapha Dahleb (Algérie)
Mustapha Dahleb est une des premières légendes de l’histoire du Paris Saint-Germain. Arrivé en 1974 à Paris en provenance de Sedan, il est resté près de dix saisons sous les couleurs bleues et rouges de Paris. Le temps de jouer plus de trois-cent matchs et de marquer un tout petit moins de cent buts. Mais peut-être que ce qui résume le mieux le talent de Mustapha Dahleb et son impact au P.S-G., c’est sans doute cette phrase de Francis Borelli : « on dit que quand Dahleb ne jouait pas au Parc, la Tour Eiffel se penchait de chagrin. »
En image
Vous aussi, réalisez vos compositions d’équipe avec l’outil de compositions de demivolee.com !
Un article réalisé en collaboration avec @PrinceOwski.