Ce week-end, c’était la 22ème journée de Ligue 1. Du coup, on a retenu quelques trucs…
Balotelli, mistral de fraîcheur
Entré en jeu pour un petit quart d’heure, Super Mario n’a pas pu empêcher la (nouvelle) défaite de sa nouvelle équipe au Vélodrome, en ouverture de la 22ème journée (1-2 face à Lille). Malgré ça, il aura tout de même réussi à surprendre l’ensemble des suiveurs du championnat, en montrant qu’il était possible qu’un avant-centre marque sous le maillot olympien.
C’est en effet sur un corner de dernière minute que l’italien a ouvert son compteur but cette saison, lui qui était en grande galère depuis plusieurs mois du coté de Nice. Assez pour réchauffer un stade venant de subir une nouvelle climatisation ? Pas forcément.
Pour rester dans le thème de la chaleur, à noter l’explosion d’un pétard sur la pelouse, ayant eu pour victimes les oreilles de Jordan Amavi et de Kevin Strootman. Les gars sont prêts à tout pour éviter d’entendre les ordres de Rudi Garcia.
A Nantes, le cœur n’est pas au foot
Alors que les recherches afin de retrouver l’avion d’Emiliano Sala et de son pilote ont pris fin, puis ont finalement revues le jour grâce au soutien financier de nombreux joueurs et supporters ; le match opposant le FC Nantes à l’ASSE s’est logiquement vu reporté (au mercredi 30). Toujours entre espoir et deuil, il s’agit du deuxième match reporté consécutivement pour les Canaris, après celui en Coupe de France face à l’Entente Sannois Saint-Gratien. Pas de match du samedi 17h ce week-end donc, et vu le contexte, on s’en fout un peu.
Ces derniers temps, Monacoule
Avec un total de 15 points qu’on pourrait définir de dégueulasse, l’AS Monaco se déplaçait ce week-end du côté de Dijon. Cela suite à une semaine agité, notamment avec la fin du stage d’observation de Thierry Henry en tant que coach principal et le retour du véritable homme au poste, Leonardo Jardim. Afin de réaliser la transition, c’est Franck Passi qui assurait l’intérim…comme il l’aura bientôt fait dans l’intégralité des clubs de Ligue 1.
Un renouveau qui ne pouvait laisser que de grands espoirs au supporters monégasques : après 20 minutes de jeu, l’ASM tenait toujours le point du match nul. Malheureusement, ce n’est que quelques minutes plus tard que les hommes de Thier…enfin de Franck Pa…enfin de Leonardo Jardim encaissent l’ouverture du score, signée Chang-Hoon Kwon.
Un carton rouge et un deuxième but plus tard, et voilà que Monaco connaît sa 13ème défaite en 22 matchs de championnat cette saison, et celle-ci face à un réel concurrent au maintien (Dijon n’avait que deux points d’avance avant la rencontre). Et bah bonne chance Leonardo.
La « BAS » mange du croco (ce surnom n’existe pas)
Alors qu’une course ultra-serrée se dessine pour le podium, Nice va devoir compter sur ses jeunes prodiges afin d’aller chercher la première aventure européenne de Pat’ Vieira. Étape 22 réussie pour les sudistes, vainqueurs de Nîmes samedi soir (2-0).
Un succès dont on pourra retenir la performance de 3 joueurs niçois : Walter Benitez, serein sur les quelques offensives nîmoise ; Allan Saint-Maximin, buteur (on commence à en avoir l’habitude) et véritable dynamiseur de l’attaque ; mais surtout Youcef Atal, dont l’activité au fil du match et le but inscrit lui donnent le statut d’homme du match. Assez rare pour un latéral droit, qu’on peut tranquillement juger comme poste le moins utile du football. Dommage pour toi Didier, Youcef est international algérien.
Malgré un début de saison catastrophe, les hommes de Vieira sont aujourd’hui calés à la septième place.
Paris bousculé, mais Paris (encore) victorieux
Rennes aura fait jeu égal pendant une mi-temps au Parc des Princes, avant de s’effondrer en seconde période. Comme quoi, tous les coachs de Ligue 1 tentent d’imiter Bruno Genesio.
En entrant fort dans son match, et ce malgré l’ouverture du score rapide d’Edinson Cavani, les rennais auront réussi à faire douter les parisiens. Mais aussi à leur faire mal. D’abord buteur, Mbaye Niang est ensuite proche de ramener la cheville de Thilo Kehrer en Bretagne. Au retour au vestiaire, voilà qu’on pourrait presque y croire pour le Stade Rennais…mdr.
Une mi-temps et quelques changements tactiques Tucheliens plus tard, Paris est redevenu Paris…comme par magie. Di Maria, Mbappé puis re-Cavani scellent la victoire sur le score de 4-1, comme-ci tout était normal, comme-ci tout était logique. Que dire de plus si ce n’est que le PSG est allé chercher sa 18ème victoire en 20 matchs cette saison, et que la différence de buts du club surpasse l’âge de Gianluigi Buffon de quinze unités. Sacré performance…ou formalité ?