Après quatre années d’attente interminable, le coup d’envoi de la Coupe du Monde en Russie arrive à grand pas. En attendant de connaître le nom de la nation qui aura le privilège de soulever le Graal en Juillet prochain, l’équipe de www.demivolee.com vous propose de jeter un œil attentif au groupe E !
Les quatre équipes
Le Brésil, après la honte
Le Groupe E sera clairement le « groupe du Brésil » pour la majorité des observateurs extérieurs. Et alors que tout le monde se souvient de leur cauchemardesque fin de Mondial en 2014, c’est avec une toute nouvelle équipe que se présente les jaunes. Le manque d’un grand gardien ainsi que d’un grand avant-centre n’est plus d’actualité. Et c’est même en véritable prétendant que se placent les hommes de Tite. Qualifiés les doigts dans le nez dans la zone la plus compliquée au monde, le seul point faible de la nation semble le milieu de terrain, bien moins impressionnant que les autres concurrents au titre. Malgré tout, la place des brésiliens en 1/8èmes de finale semble quasi-assurée…à moins d’un nouveau tremblement de terre.
La Serbie, présente dans le milieu
Vainqueur de son groupe de qualification également (devant irlandais et gallois), la Serbie sera l’une des équipes intéressantes à suivre. Et c’est notamment pour son milieu de terrain qu’elle le sera. En se plaçant en 4-2-3-1, c’est la technique de ses créateurs que le coach souhaite mettre en valeur, à juste titre. Des joueurs d’expérience en club ainsi que l’une des pépites les plus courtisées du foot européen donc, pour une équipe dont la qualification semble être bien plus qu’un rêve. Les supporters méritaient bien ça, après une édition brésilienne ratée il y a quatre années. PS : Kolarov et Ivanovic sont toujours en vie, et ils seront présents.
La Suisse, en quête de sensations
Sixième au très peu fiable classement FIFA, la Suisse a de nouveau obtenu son ticket pour la Coupe du Monde. Et ce grâce à un excellent parcours en éliminatoires. En effet, les suisses auront terminé à 27 points sur 30 ! Pas suffisant pour devancer un Portugal avec une meilleure différence de but cependant. C’est finalement sa place de meilleur second qui lui aura permis d’accéder aux barrages, et de passer sur le corps de l’Irlande du Nord (1-0 cumulé). Un premier match face aux Brésil, un second contre les serbes puis le Costa Rica pour conclure. Pas de doutes, les hommes de Petkovic devront être présents dès le début du tournoi s’ils veulent enfin passer un cap dans le football international.
Le Costa Rica, nouvelle surprise ?
Cela fait déjà 4 ans, on s’en rappelle comme-ci c’était hier. Dans une poule de l’enfer, le Costa Rica avait su devancer l’Uruguay, l’Italie ainsi que l’Angleterre pour passer au second tour. Cette année, c’est en terminant deuxième (derrière le Mexique) de la zone CONCACAF que les costa ricains sont passés. Peu de concurrence cependant, et en tout cas bien moins que celle qui sera présente en Russie. Petit poucet du groupe, il va falloir recréer l’exploit pour espérer gratter une place en huitièmes.
Les listes
Brésil
Serbie
Défenseurs : Aleksandar Kolarov (AS Roma), Branislav Ivanovic (Zenit St. Petersburg), Dusko Tosic (Guangzhou R&F), Antonio Rukavina (Villarreal), Milos Veljkovic (Werder Bremen), Milan Rodic (Red Star Belgrade), Uros Spajic (Krasnodar), Nikola Milenkovic (Fiorentina).
Milieux de terrain : Nemanja Matic (Manchester United), Luka Milivojevic (Crystal Palace), Sergej Milinkovic-Savic (Lazio), Marko Grujic (Liverpool), Adem Ljajic (Torino), Dusan Tadic (Southampton), Filip Kostic (Hamburg SV), Andrija Zivkovic (Benfica), Nemanja Radonjic (Red Star Belgrade).
Attaquants : Aleksandar Mitrovic (Newcastle United), Aleksandar Prijovic (PAOK Salonika), Luka Jovic (Benfica).
Suisse
Costa Rica
Gardiens: Keylor Navas (Real Madrid, ESP), Patrick Pemberton (Alajuelense, CRC), Leonel Moreira (Herediano, CRC).
Défenseurs: Cristian Gamboa (Celtic, SCO), Ian Smith (Norrkoping, NOR), Rónald Matarrita (New York City, USA), Bryan Oviedo (Sunderland, ENG), Oscar Duarte (Espanyol Barcelone, ESP), Giancarlo González (Bologne, ITA), Francisco Calvo, (Minnesota United, USA), Kendall Waston (Vancouver Whitecaps, USA), Johnny Acosta (Rionegro Águilas, COL).
Milieux: David Guzmán (Portland Timbers, USA), Yeltsin Tejeda (Lausanne, SUI), Celso Borges (Deportivo La Corogne, ESP), Randall Azofeifa (Herediano, CRC), Rodney Wallace (New York City, USA), Cristian Bolaños (Saprissa, CRC) Bryan Ruiz (Sporting Portugal, POR).
Attaquants: Daniel Colindres (Saprissa, CRC), Joel Campbell, (Betis Séville, ESP), Johan Venegas, (Saprissa, CRC), Marco Ureña (Los Angeles Galaxy, USA).
Le joueur clé
Bresil – Neymar Jr.
C’est lui qui avait porté le Brésil en 2014. Aujourd’hui mieux entouré, Neymar reste toutefois LE joueur de cette équipe brésilienne. Sans doute le meilleur joueur du monde (on enlève les robots), il va devoir une nouvelle fois user de son aisance technique pour emmener son pays vers l’objectif final. D’autant plus qu’il devrait être frais étant donné son peu de matchs joués en 2018.
Serbie – Nemanja Matic
Patron au milieu de terrain, Matic est la plaque tournante de la Serbie. Accompagné de Milivojevic dans l’entre-jeu la plupart du temps, sa capacité à récupérer les ballons et à lancer les offensives en position reculée sera nécessaire à son équipe, lui qui est désormais bien incorporé dans le XI de José Mourinho à Manchester.
Suisse – Xherdan Shaqiri
On aurait pu citer Xhaka. Néanmoins, Shaqiri reste le joueur offensif le plus talentueux de l’effectif. Dans une poule où la Suisse va devoir lutter, l’ailier de Stoke City devra se montrer plus constant, que ce soit au fil du match ou de la compétition. Mais où peux réellement aller une équipe dont le meilleur joueur est Shaqiri ?