Vous l’avez compris, www.demivolée.com vous fait vivre l’avant-Coupe du Monde avec des Previews. Après le Groupe A lundi et le Groupe B hier, c’est au tour du Groupe C, celui de la France, de passer à la moulinette.

Les quatre équipes

Les français en tête d’affiche

Est-il besoin de présenter la France ? Non. Résumons donc rapidement. Devant, la France est très forte : la vitesse d’Ousmane Dembélé, le physique d’Olivier Giroud, le jeu dans les petits espaces de Nabil Fekir et la capacité à faire la différence à tout moment d’Antoine Griezmann. Au milieu, la France pourra compter sur Corentin Tolisso, Paul Pogba et Ngolo Kanté notamment. Et la défense composée de « Rapha » Varane et Samuel Umtiti sécurisera la cage d’Hugo Lloris. Malgré le manque de collectif de la France et le manque de rythme dans le jeu, la France pourra faire valoir ses talents individuels.

En rouge et blanc

Les deux autres équipes vraiment candidates à sortir des poules sont le Danemark et le Pérou. Les premiers nommés pourront notamment profiter du talent de leur maître à jouer Eriksen, mais aussi de leur solidité collective et de leur capacité à se projeter à tout instant. Le collectif danois sera vraiment intéressant à suivre, et la puissance défensive pourra faire du mal à Kylian Mbappé et consorts notamment.

Le Pérou a été au cœur d’un imbroglio autour de son capitaine. D’abord suspendu pour usage de feuilles de coca, les rumeurs contradictoires se sont suivies. Jusqu’à ce qu’Hugo Lloris, accompagné des capitaines danois et australiens, ne vienne co-signer une déclaration visant à réhabiliter l’attaquant péruvien. Mais même s’il n’y avait pas eu Guerrero, le Pérou aurait quand même pu compter sur un jeu huilé qui va en surprendre plus d’un. Capable de construire et de se projeter en contre, le Pérou est une des nations assurément sous-côtées de cette Coupe du Monde.

Les soocceros

L’Australie est clairement le petit Poucet du groupe. En 2014, la France avait battu les kangourous 6-0 (avec un but de Mathieu Debuchy), dans un match amical avant les qualifications pour la Coupe du Monde brésilienne. C’était d’ailleurs lors de ce match que Karim Benzema – le grand absent bleu du mondial – avait retrouvé le chemin des filets après ses fameuses 1200 minutes où il n’avait pas marqué malgré son statut de meilleur passeur de l’équipe de France sur la période.

Enfin bref, l’Australie est une équipe qui se présente en Russie en ayant assez peu d’illusions. En 2014, ils avaient fait de la figuration et avaient même perdu face à l’Espagne qui était en pleine déroute à l’époque. Souhaitons-leur un meilleur destin en Russie… mais cela sera assez dur pour eux de faire mieux. Et l’Australie n’est toujours pas un vrai pays de football.

Les listes

France

La liste de la France pour la Coupe du Monde et les réactions des joueurs est à retrouver en cliquant ici.

Pérou

Gardiens : Pedro Gallese (Veracruz/MEX), José Carvallo (UTC), Carlos Cáceda (Municipal)

Défenseurs : Luis Advíncula (Lobos/MEX), Miguel Araujo (Alianza Lima), Aldo Corzo (Universitario), Nilson Loyola (Melgar), Christian Ramos (Veracruz/MEX), Alberto Rodríguez (Junior/COL), Anderson Santamaría (Puebla/MEX), Miguel Trauco (Flamengo/BRA)

Milieux : Pedro Aquino (Lobos/MEX), Wilmer Cartagena (Veracruz/MEX), Christian Cueva (Sao Paulo/BRA), Edison Flores (Aalborg BK/DEN), Paolo Hurtado (Vitória Guimaraes/POR), Andy Polo (Portland Timbers/USA), Renato Tapia (Feyernoord/NED), Yoshimar Yotún (Orlando City/USA)

Attaquants : André Carrillo (Watford/ENG), Raúl Ruidíaz (Morelia/MEX), Jefferson Farfán (Lokomotiv/RUS), Paolo Guerrero (Flamengo/BRA)

Australie

Gardiens : Mathew Ryan (Brighton/ANG), Daniel Vukovic (Genk/BEL), Brad Jones (Feyenoord/HOL).

Défenseurs : Aziz Behich (Bursaspor/TUR), Milos Degenek (Yokohama Marinos/JAP), Matthew Jurman (Suwon Bluewings/CDS), James Meredith (Millwall/ANG), Josh Risdon (Western Sydney Wanderers/AUS), Trent Sainsbury (Grasshopper Club Zurich/SUI).

Milieux: Mile Jedinak (Aston Villa/ANG), Jackson Irvine (Hull City/ANG), Robbie Kruse (VfL Bochum/ALL), Massimo Luongo (Queens Park Rangers/ANG), Mark Milligan (Al Ahli/ARS), Aaron Mooy (Huddersfield Town/ANG), Tom Rogic (Celtic/ECO).

Attaquants : Tim Cahill (Millwall/ANG), Tomi Juric (FC Lucerne/SUI), Mathew Leckie (Hertha BSC/ALL), Daniel Arzani (Melbourne City/AUS), Andrew Nabbout (Urawa Red Diamonds/JAP), Dimitri Petratos (Newcastle Jets/AUS), Jamie MacLaren (Hibernians/ECO)

Danemark

Gardiens : Kasper Schmeichel (Leicester City/Ang), Frederik Rönnow (Brondby IF/Dan), Jonas Lössl (Huddersfield Town/Ang).

Défenseurs : Simon Kjaer (Sevilla/Esp), Mathias ‘Zanka’ Jorgensen (Huddersfield Town/Ang), Andreas Christensen (Chelsea/Ang), Jens Stryger Larsen (Udinese/Ita), Jannik Vestergaard (Borussia Mönchengladbach/All), Henrik Dalsgaard (Brentford FC/Ang), Jonas Knudsen (Ipswich Town/Ang).

Milieux : Christian Eriksen (Tottenham Hotspur/Ang), Thomas Delaney (Werder Bremen/All), William Kvist (FC Copenhague/Dan), Lasse Schöne (Ajax/P-B), Lukas Lerager (Bordeaux/Fra), Michael Krohn-Dehli (Deportivo La Coruña/Esp).

Attaquants : Nicolai Jørgensen (Feyenoord/P-B), Andreas Cornelius (Atalanta/Ita), Pione Sisto (Celta de Vigo/Esp), Viktor Fischer (FC Copenhague/Dan), Yussuf Poulsen (RB Leipzig/All), Martin Braithwaite (Bordeaux/Fra), Kasper Dolberg (Ajax/P-B).

Le joueur clé

France – Antoine Griezmann

L’attaquant français de l’Atletico Madrid est la pièce maîtresse de l’attaque de l’équipe de France. Seul attaquant des bleus à être titulaire chez un grand d’Europe, Antoine Griezmann portera les ambitions françaises lors du mondial. Il devra faire mieux qu’en 2014, où il n’avait pas marqué le moindre but lors des phases de poule ou lors des matchs à éliminations directes.

Pérou – Paolo Guerrero

Le péruvien, initialement suspendu, sera la pièce maîtresse de l’attaque rojiblanco. Le capitaine du Pérou est un finisseur hors part, et fera sans aucun doute très mal aux défenses adverses. Mais on aurait aussi pu mettre « le collectif » comme joueur clé du Pérou. Car les individualités sont sublimées par la connexion que connaissent les joueurs du petit pays au dessus du Chili.

Danemark – Christian Eriksen

Le meneur de jeu danois est la pièce maîtresse du collectif rouge et blanc. Étincelant cette saison avec les Spurs, il devra en Russie confirmer son statut de star chez le pays vainqueur de l’Euro en 1992. Notons aussi la présence de connaissances de la Ligue 1 comme Braithwaite (Bordeaux) et Lerager (Bordeaux). Cette Coupe du Monde sera aussi un moyen d’observer les minutes jouées par l’attaquant de l’Ajax Kasper Dolberg.

Australie – Tim Cahill

Pas forcément le meilleur joueur de l’Australie sur le terrain, il n’en reste pas moins le joueur clé de cette équipe. En effet, le vétéran apportera son expérience à cette équipe qui compte le plus jeune joueur de la compétition dans ses rangs. Âgé de 38 ans, l’attaquant d’origine irlandaise mais aussi avec la nationalité des Samoas est revenu début 2018 à Milwall, le club qui l’a révélé, où il évolue plutôt au milieu de terrain.

Notre pronostic

On va jouer la carte de la logique : la France première, le Pérou deuxième, le Danemark battu à la différence de buts et l’Australie bonne dernière. Néanmoins, on ne serait pas surpris par une deuxième place française – voire pire. On ne souhaite bien sûr pas un Knysna 2.0 pour les bleus, mais cette poule qui paraît simple ne l’est pas tout à fait. Car le Danemark et le Pérou sont très solides.

Le match pour bien se lancer en bleu sera celui contre l’Australie, quand Danemark et Pérou s’affronteront lors de la première journée. Et pour le plaisir, on vous met la vidéo de la fédération péruvienne de football !

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