Le mois d’avril s’étant refermé, il est temps de tirer un bilan sur les journées de championnat de Ligue 1 Conforama s’étant déroulées ce mois-ci. Avec à l’esprit, une fin de saison approchant à grand pas.
Les événements en avril
La trente-deuxième journée est un tournant dans la course au podium. En effet, l’Olympique Lyonnais s’est emparée, grâce à une meilleure différence de buts, de la troisième place au détriment de l’Olympique de Marseille et retrouve le podium depuis le soir de la vingt-troisième journée. Ceci est dû au nul de l’OM face à Montpellier (0-0) combiné à l’éclatante victoire des Lyonnais à Metz (0-5). A l’occasion de ce déplacement en Lorraine, l’OL évoluait dans un schéma inédit cette saison, le 4-4-2 en losange. Ainsi, positionné dans l’axe, Memphis Depay en a profité pour s’illustrer en inscrivant un but et offrant quatre passes décisives. Une performance magistrale.
Depuis le rachat du PSG en 2012, une question se pose chaque saison : quand Paris sera-t-il champion ? La réponse cette saison est donc à la trente-troisième journée. En effet, le club de la capitale affrontait son dauphin Monaco en guise de match pour s’assurer le titre. Face au club l’ayant privé de ce trophée la saison passée, les parisiens auront été sans pitié. Emmené par un grand Giovani Lo Celso, le PSG met rapidement la tête des monégasques sous l’eau en marquant à quatre reprises durant la première demi-heure. Si Rony Lopes réduit la marque avant la pause, le mal est déjà profond. La seconde mi-temps ne sera pas différente de la première. Ainsi, dans son jardin, Paris inscrit trois nouveaux buts et corrige finalement Monaco sur le score de 7-1. Le PSG s’adjuge par conséquent le septième titre de champion de France de son histoire.
Faîtes affronter, en fin de saison, deux promus à la lutte pour le maintien, et vous obtiendrez un match électrique. Ainsi, Amiens et Strasbourg s’opposaient dans le cadre de la trente-quatrième journée de Ligue 1. En Picardie, malgré un premier acte assez terne, les amiénois trouvent la faille par Thomas Monconduit qui récupère le ballon suite à une lourde collision entre Gakpé et Oukidja qui laissera l’attaquant inconscient plusieurs minutes. Ensuite, le match récupère son faux rythme malgré l’intensité mise par les deux formations. Et il faut attendre la fin du match pour s’emballer puisque Amiens enfonce le clou à deux reprises dans les ultimes minutes. Strasbourg sauvera tout de même l’honneur dans les arrêts de jeu mais s’incline (3-1). Par ce succès, les picards s’assurent pratiquement du maintien tandis que Strasbourg enchaîne un neuvième match sans victoire et est menacé par la zone de relégation.
Les deux derniers du championnat, Metz et Lille, s’affrontaient dans le Nord lors de la trente-cinquième journée. Un match de la mort, ressemblant à l’une des dernières chances d’accrocher le maintien. A domicile, les lillois réalise une bonne première période en inscrivant deux buts par l’intermédiaire de Luiz Araujo et Nicolas Pépé. Cependant, Metz n’abdique pas. Et les Lorrains réduisent l’écart au retour des vestiaires par Nolan Roux. Mais ce match n’échappera pas aux Dogues, qui enfoncent le clou par Yves Bissouma et l’emportent (3-1). Alors que Metz est quasiment condamné à la relégation, Lille s’est redonné de l’espoir.
L’équipe au top : Lyon
Si le mois d’avril aura surtout permis au PSG d’être sacré champion de France, une autre équipe en sort également gagnante. En effet, fin mars, l’Olympique Lyonnais pointait à la quatrième place du classement à sept points du deuxième. Un mois plus tard, les lyonnais ont ravi cette seconde position. Cela est dû, outre la méforme plus ou moins importante de ces adversaires directs, à une série sans faute. Par le biais du changement de système et du passage en 4-4-2 losange, l’OL a pu pleinement s’appuyer sur ses qualités offensives. Son attaque s’en est donnée à cœur joie à Metz (0-5), contre Amiens (3-0), à Dijon (2-5) puis face à Nantes (2-0). Les hommes de Bruno Genesio devront toutefois assurer cette deuxième place durant le mois de mai.
L’équipe flop : Montpellier
Plus faible équipe du championnat lors des quatre dernières journées, Montpellier n’a récolté qu’un point sur les douze possibles. Et pourtant, ce point, gagné dans la douleur à Marseille (0-0), semblait augurer de bonnes choses pour la suite. Mais les hommes Michel Der Zakarian se sont ensuite effondrés contre Bordeaux (1-3), à Nice (1-0) et face à l’ASSE (0-1). De surcroît, ces défaites l’ont été face à des concurrents directs. Cette mauvaise série coûte forcément cher au classement. Sixième à la trente-et-unième journée, le MHSC pointe désormais en huitième position, à cinq points de Nice qui le précède. Avec un calendrier délicat en mai, les Héraultais semblent en mauvaise posture pour accrocher l’Europa League.
Le coach : Antoine Kombouaré
L’on peut être une équipe du milieu de tableau et ne rien lâcher jusqu’au terme de la saison. C’est le cas de l’En Avant de Guingamp. Onzième, les bretons auront réalisés de belles prestations en avril. Notamment face à Troyes, qu’ils ont corrigé 4-0 grâce à un jeu offensif sans abuser de la possession de balle. Une semaine plus tard, ce sont les valeurs mentales des hommes d’Antoine Kombouaré qui primeront. En effet, mené 2-0 à Lille, l’EAG parvient à scorer à deux reprises dans le temps additionnel et repart avec un point (2-2).
Ensuite, les Guingampais ont impressionné en dominant Monaco (3-1) de la tête et des épaules. Le repositionnement de Blas au coeur du terrain et l’apport de Grenier ayant transformé le jeu de Guingamp, le coach a pu s’appuyer sur un jeu offensif redoutable. Enfin, les rouges et noirs ramèneront le nul de Paris (2-2) après avoir cependant menés de deux buts. Désormais, on peut retenir que Guingamp a été la seule formation à prendre un point au Parc des Princes cette saison en championnat.
Le match : Paris 2-2 Guingamp
Le top buts d’avril
Classement après 35 journées
Classement des buteurs
Retrouvez les précédents bilans mensuels :