LA DEMI-VOLEE. Cette technique de frappe tant appréciée dans le milieu de notre cher football, ce geste que nous avons eu l’occasion de décortiquer il y a à peu près 11 mois. Aujourd’hui, pour une certaine raison, j’ai envie d’en reparler, de rentrer dans tous ses détails, de fouiller les archives pour ressortir tout ce qui a été dit à son propos. Mais la nuit tombante m’oblige à faire court. Donc voilà, une demi-volée, pour moi, c’est un rebond, puis un équilibre, et enfin une trajectoire. Voyons cela de plus près, puisque c’est une belle histoire que je vais vous raconter aujourd’hui.
Tomber, c’est une chance de rebondir
Le 3 décembre 2016, M. Lionel Jaffredo interrompt la rencontre opposant le FC Metz, et les visiteurs de l’Olympique Lyonnais. Anthony Lopes tombe par terre, ayant reçu un pétard en provenance du virage. Quelques instants plus tard, un autre petit engin explosif vient suivre son aîné vers la pelouse, sur laquelle était allongé le portier lyonais, le rendant hors d’état de poursuivre le match. En même temps, sur un certain site d’actualité sportive, une communauté de commentateurs lyonnais se faisait incendier de toutes parts. Echange de reproches, d’expression peu poétiques, voire de menaces : la déflagration de Saint-Symphorien se fait donc lourdement ressentir sur le web.
C’est à ce moment qu’une partie de cette communauté, souhaitant débattre sereinement, que ce soit de foot, d’économie ou de cinéma, entre autre, décide de quitter le cocon, vers un espace calme, ou seuls les « vrais » sont admis. Le lendemain, en partant d’une proposition qui ressemblait plus à un délire qu’à un projet, et suite à un concours de circonstances, une première ébauche de site web indépendant voit le jour. Ou le soir, plutôt, puisque c’est toujours le soir que les meilleures histoires sont écrites. Nous sommes maintenant le 4 décembre 2016, 20h, sur SC Lyon.
L’équilibre, gage de réussite
Le projet montre jour après jour, par l’ampleur des réactions qu’il a reçues (qui n’ont pas toutes été positives, ni même inoffensives), mais pas seulement, qu’il était vraisemblablement destiné à continuer. La communauté ayant adopté la nouvelle plateforme Disqus, décide de financier sa migration, d’un hébergeur fragile, instable, vers un site stable et définitif. Une base où elle pourra enfin trouver l’équilibre tant attendu.
Les sympathisants étant venus de toutes parts de France, malgré le nom très rhodanien du projet initial, il aurait été trop ingrat d’en exclure tout ce qui est non-lyonnais. Le sondage des avis de la « famille » naissante, indique que le nouveau cocon sera bel et bien ouvert à tous. Et qu’il portera le nom de Demivolée. Après le rebond, nous voilà en route vers l’équilibre.
Un équilibre qui sera officialisé le 14 décembre 2016. Cette date restera donc à tout jamais, celle de la naissance de Demivolée. La rampe de lancement de tous ses projets, le symbole de ses valeurs.
Entre déviations et cadre : une trajectoire à respecter
« Quand on n’avance pas, on recule ». Un proverbe qui a toujours su montrer que c’est lui qui a raison. Et Demivolée en a également connu l’expérience. L’ascension spectaculaire du site, au niveau de la communauté, du contenu ou du graphisme, dès ses premiers jours, n’est tout sauf le fruit du hasard. C’était la volonté en acier, et la motivation sans faille de toute l’équipe, mais aussi de la famille qui le peuple, qui l’a fait tenir debout. Et qui lui a permis, passé l’effet nouveauté, de continuer doucement mais sûrement à gravir les échelons. Même si par moments, le projet a connu quelques ralentissements, nous avons toujours su relever la tête, nous réorganiser, et nous en sortir par de nouveaux projets.
Demivolée, en un an, c’est 1635 articles, 695 000 commentaires, et 616 000 pages vues par 18 400 utilisateurs. Et au passage, 160€ de revenus publicitaires, soit exactement les frais de fonctionnement annuels du site.
C’est une trajectoire qui a toujours eu « le but » comme destination. Une trajectoire que la moindre erreur aurait pu gâcher. Mais nous voilà donc, un an plus tard: debout, solides sur nos appuis, concentrés sur le but. Puisqu’un but ne suffit pas, il faut maintenant essayer de faire le break. Puisque « Quand on n’avance pas, on recule ».
Joyeux anniversaire, mon cher Demivolée.com. En espérant te voir, le 14 décembre 2018, encore plus haut, encore plus fort.