Avec un onze de départ très remanié mélangeant jeunesse et expérience, Bruno Genesio et ses hommes se sont présentés en Italie pour ce dernier match de phase de poules d’Europa League. Sur une pelouse savonneuse et devant un public bouillant, les lyonnais étaient venus cherché la première place de ce groupe E, qui passait obligatoirement pas une victoire, ou un nul avec au moins deux buts de chaque côté. Mais, à l’image de son capitaine Nabil Fékir, cette équipe lyonnaise n’y était pas. A aucun moment du match, les gones n’ont su réellement dominer leurs adversaires bergamais. Au final, l’OL s’incline sur le petit score de 1-0, et termine deuxième de son groupe.

Le résumé

Cafouillage, maladresse, but (1-0)

Cornet blessé

Fékir se réveille enfin, mais en vain

Nabil, splendeur stérile

Les notes

  • A. Lopes : N/A.  Malheureux sur le but, où trois tours de contrôle faisaient semblant de se disputer le ballon. A part ça, rien à signaler.
  • Rafael : 4.5. Débuts compliqués où il n’arrive pas à se mettre en évidence, à l’image de toute son équipe. Un contre défavorable sur lui après avoir repoussé le ballon permet à son adversaire de centrer sur l’action du but. Il sera bien plus sollicité par la suite, le jeu des deux équipes passant surtout de son côté. Il a plutôt tenu le coup défensivement, mais on aurait aimé le voir plus efficace offensivement.
  • Marcelo : 4.5. Responsable sur le but, il se montrera ensuite plus serein dans ses interventions. Mais toujours du mal à faire avancer son équipe.
  • M. Diakhaby : 4. Comme son compère en défense, il est lui aussi impliqué sur le but bergamais. Sauf qu’il ne saura pas se ressaisir par la suite, le danger venant souvent des ses pertes de balle ou ses duels perdus.
  • F. Mendy : 3.5. Du mal à exister du début à la fin. Son seul fait marquant sera ce centre sur Mariano qui bute sur le gardien. Il perd des points dans son duel à distance face à Marçal, sur le banc ce soir.
  • J. Ferri : 3. 90 minutes de jeu sans avoir réussi la moindre action intéressante. Par ses mauvais contrôles ou son positionnement quelconque, il a fortement mis en difficulté son équipe. C’est là qu’on a légitimement le droit de se demander : pourquoi ne pas avoir donné sa chance, même pour quelques petites minutes, à Pape Cheikh Diop ?
  • N. Ndombelé : 6.5. L’étincelle de l’entre jeu, voire de tout ce onze Lyonnais. Propre dans ses interventions, ses dribbles et ses transmissions, c’est le seul à surnager dans une équipe lyonnaise complètement perdue ce soir. Suffisant pour convaincre Genesio de l’aligner avec Aouar quand il faut reposer Tousart ?
  • M. Cornet : 4. Match très malheureux de l’international Ivoirien. En difficulté comme le reste de ses coéquipiers, il n’a pas su créer le danger sur son côté droit. Sorti peu avant la mi-temps en se tenant le genou. De très mauvaise augure pour la suite, pour celui qui était tout juste en train de lancer sa saison pour de bon.
    -> W. Geubbels : 5. Indulgence. Plus jeune joueur de l’histoire à débuter un match d’Europa League, il a fait ce qu’il sait faire. Dribbler, passer quand il est sous danger, et aider son latéral dans ses tâches défensives. Pas de fulgurances, ni de grosses erreurs.
  • Fékir version 2016 : 3. Invisible dans l’entre jeu, il ne fait pas les efforts habituels qui consistent en chercher le ballon et lancer les offensives lyonnaises. Et quand il a tenté des choses, il a presque tout raté. Remplacé à l’heure de jeu par le vrai Nabil Fékir : 6.5. Dangereux, efficace, il réussit plusieurs percées dans la défense adverse, place une frappe lourde sur le gardien avant de fracasser le montant d’un coup franc splendide. Au final, ça sera insuffisant pour débloquer la situation.
  • Memphis : 5. Match correct de l’artiste néerlandais. Peu de pertes de balles, quelques mouvements intéressants vers l’avant et une contribution défensive honnête. Mais sans pouvoir trouver la faille.
    -> H. Aouar. (Va-t-on bientôt commencer à parler d’une Aouar-dépendance à l’OL ?)
  • Mariano : 4.5. Lui aussi, ni bon, ni mauvais. Très esseulé devant, il n’a pas su peser comme il faut sur la défense adverse. Sa tête lourde rebondit sur le gardien, privant le buteur espagnol et son club de l’ouverture du score.
    -> A. Gouiri. Volontaire. Mais ce n’est pas ce soir qu’on va tirer des conclusions.
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Un quart de siècle sur Terre. Pharmacien, étudiant, et plein d'autres trucs. Fondateur de Demivolée.com, le 14 décembre 2016.
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