Le début de saison laisse des traces chez les Grenats, dernier avec quatre malheureux points. Car le chanteur Philippe Hinschberger finit par être limogé. Et le pompier de service, Fred Hantz le remplace. Mais sera-t-il suffisant pour se maintenir ? En m’appuyant sur des exemples comme le FC Sochaux-Montbéliard ou le FC Lorient, j’espère pouvoir donner des espoirs aux supporteurs des Graoullys.
Frédéric Hantz en sauveur
L’homme commence à avoir de l’expérience dans les opérations sauvetages. D’ailleurs, son précédent sauvetage remonte a la saison 2015-2016 à Montpellier : une opération réussie, même si Montpellier n’était pas dans la zone rouge. Autre expérience engrangée par le néo-entraîneur du FC Metz, celle au Mans et au SC Bastia où il a fait monter ses deux clubs de Ligue 2 (de National pour Bastia) en Ligue 1 et a réussi à les maintenir. Il a donc des bases dans les clubs en difficulté. Mais Hantz a aussi l’avantage aussi de connaître le club lorrain, puisqu’il a fait un court passage en Moselle, entre 1992 et 1993.
Son premier match avec Metz, la semaine dernière, au Stadium de Toulouse est plutôt satisfaisant. Un nul où les messins étaient en infériorité numérique depuis la vingt-troisième minute de jeu avec un rouge mérité pour Fallou Diagne, qui revenait de trois matchs de suspension. Est-ce le nouveau Cahuzac ?
Avec quatre points et surtout 8 points de retard sur le LOSC et dix sur Nice, premier non-relégable, Metz a très peu le droit a l’erreur et devra se lancer dans une bonne spirale pour rattraper cet énorme retard.
Un premier exemple, le FC Sochaux-Montbéliard de 2013-2014
Tout le monde se souvient de ce Sochaux, après le début de saison catastrophique de l’équipe d’Eric Hély. L’entraîneur sochalien pose sa démission le 25 septembre après une lourde défaite à Guingamp. A ce moment là, Sochaux possède deux points et est loin d’être décroché, même si les lionceaux sont derniers de Ligue 1.
Ensuite vous connaissez la suite, Hervé Renard prend les reines après un intérim de deux matchs de l’ancien joueur Omar Daf. Avec là encore, une équipe loin d’être décrochée au classement. A la mi-saison, l’équipe du Doubs sera six points trop bas pour sortir de la zone rouge. Un écart qui sera plus grand pendant une longue partie de la saison. Mais sur la phase retour, Sochaux sera cinquième. Mais cela restera insuffisant pour se maintenir. Sochaux perdra le match de la survie contre Evian Thonon Gaillard de Pascal Dupraz et finira dix-huitième, une place de barragiste aujourd’hui.
Un dernier exemple, le FC Lorient de la saison 2016-2017
Rien d’étonnant dans cet article : le FC Lorient débute mal son début de saison. Sylvain Ripoll n’y arrive pas malgré quelques succès comme contre l’OL un but à zéro. Il sera remplacé lors de la neuvième journée d’abord par un intérim et ensuite par Bernard Casoni. A son arrivée, l’ancien marseillais a un retard de quatre points sur le SC Bastia, premier non relégable.
Bernard Casoni arrivera à redresser la situation et lance la fameuse « Lorientada ». Mais la dernière journée et la dernière minute empêchera au FC Lorient de se maintenir, à cause d’un but de Ronny Rodelin face au PSG. Lorient fini dix-huitième mais possède encore l’espoir de se maintenir grâce aux barrages. Malheureusement pour les merlus, rien ne se passe comme prévu, Troyes s’impose sur l’ensemble des deux confrontations.
Alors, Metz peut-il se sauver ?
La réaction des dirigeants messins est sûrement trop tardive et coûterait le maintien. Car le renvoi de Philippe Hinschberger survient à la dixième journée. En effet, comparé aux deux précédents exemples, c’est une journée après le limogeage de Ripoll et trois après celui d’Eric Hély. Autre mauvaise nouvelle pour les lorrains, l’écart pour les deux exemples cités n’était pas aussi important que celui du FC Metz. Dix points de retard sur le premier non-relégable est très difficile à récupérer : déjà pour le Sochaux de Renard, rattraper six points fut impossible. Il faudrait que le FC Metz fasse un sans faute, ce qui est très compliqué pour une telle équipe.