Jour de match pour les Bleus qui affronte le Luxembourg ce soir à 20h45. Après la victoire convaincante face aux Pays-Bas et la première place du groupe récupérée, l’équipe de France doit enchaîner pour se rapprocher de la qualification à la prochaine Coupe du Monde. Didier Deschamps l’a rappelé en conférence de presse hier.
«Dans quelle proportion pouvez-vous modifier votre équipe après le très bon match de jeudi ?
Je déciderai, ça vous le savez, ce soir (samedi) certainement, parce qu’on a eu un match il y a deux jours. Pour vérifier la condition de ceux qui ont débuté jeudi. Il y a une séance, même si ça ne sera pas très intense. Je veux avoir plus d’informations avant de me décider.
La notion de onze type existe-t-elle toujours, avec tous les joueurs dont vous disposez ?
Il y un onze qui va débuter. Après, ça peut évoluer. La forme du moment est relative, surtout en début de saison. J’ai différentes options, différents profils aussi ou associations, qui peuvent être utilisés dès le début. C’est bien d’avoir ce choix-là.
Possédez- vous le secteur offensif le plus performant au monde ?
Bien sûr. (Rires) Vous dites ça après le match de jeudi, mais ce n’est pas sûr que vous auriez posé la même question avant. J’ai beaucoup de joueurs dans le secteur offensif, ils ont beaucoup de qualité, je ne vais pas m’en plaindre. Mais ce sont de jeunes joueurs, ils ont faim et beaucoup d’ambition. Il leur reste des étapes à franchir parce que le niveau international est élevé. Je préfère travailler sur la qualité.
Obtenir un statut en sélection est-il plus facile aujourd’hui ?
Ce n’est pas moi qui donne les statuts. C’est vous qui les donnez et les enlevez. La progression est progressive, par définition. Les jeunes jouent déjà dans de très grands clubs, il y a une génération avec des potentiels très intéressants. Il ne faut pas croire que ce sera un long fleuve tranquille. Mais ils sont prêts, ils ont ce qu’il faut pour le haut niveau.
Après la victoire face aux Pays-Bas, la pression est retombée. Vous confirmez ?
Je ne sais pas. Sincèrement, je ne sais pas. On est dans une position plus confortable, il n’y a aucun doute. Mais depuis lundi, personne n’avait la tête à l’envers. On se préparait par rapport à l’échéance. L’objectif était clair depuis le début. La pression, c’est autre chose. Ce sont les gens qui se lèvent à 6h00 pour aller travailler. Malgré l’importance du match de jeudi, il y avait de la tranquillité et de la sérénité. Aujourd’hui, le groupe n’est pas euphorique comme il n’était pas inquiet outre mesure avant.
Redoutez-vous un risque de décompression face au Luxembourg ?
Le haut niveau, c’est confirmer sans cesse. On a eu peu de temps (pour nous préparer). Ce n’est pas le même adversaire (que jeudi). On s’était imposés chez eux, mais ils nous avaient créé des difficultés, et cette fois, pas forcément la même équipe. Je ne suis pas là pour faire peur, on respecte le Luxembourg. On est dans l’obligation de confirmer. Les trois points de demain (ce soir) sont aussi importants, avant les deux rendez-vous du mois d’octobre.
Le nombre de buts marqués aura-t-il son importance ?
Vous savez comment le règlement est fait. Le plus important, c’est la victoire. La différence de buts peut jouer, je sais bien. On est mieux après le match de jeudi, c’est sûr. On va attaquer ce match pour le gagner. Respecter l’adversaire, c’est aussi marquer quand on peut le faire.»
Propos de Didier Deschamps relayés par l’Equipe
