L’OGC Nice de Lucien Favre doit marquer à deux reprises pour obtenir les prolongations, et à au moins trois reprises pour l’emporter. A la veille de la manche retour, à Nice, l’entraîneur suisse au phrasé lent et mesuré s’est présenté en conférence de presse. Car pour lui, il y a quelque chose à faire, « sinon, je ne me serais pas présenté en conférence de presse ! ».

Quelles sont les clés du match ?
On doit jouer plus compact qu’à l’aller. Tout le monde doit participer à la récupération. Si trop de joueurs ne le font pas bien, ça ne sert à rien de commencer le match. On doit empêcher les relances dès Koulibaly et Albiol. Ils ont beaucoup de jeu à une touche. Ils sont rapides et fond de bons appels devant. Il va falloir gérer ça et maîtriser le milieu de terrain. On doit être au top dans tous les domaines. On doit toujours bien défendre, ne pas s’oublier une seule fois et savoir quand il faudra prendre le risque pour attaquer.

Que va apporter la présence du duo Sneijder-Balotelli sur le terrain ?
On verra, ils devraient apporter quelque chose. Wesley Sneijder a joué son premier match. On va voir comment il récupère des 85 minutes passées sur le terrain contre Guingamp. Mario Balotelli a joué 25 minutes, comme prévu. Il est très concentré. Il peut faire un gros match et nous aider à nous qualifier. Au niveau de leur complicité, on ne les a pas beaucoup vus ensemble étant donné leur situation. Mais ils sentent le football et devraient s’entendre.

Dries Mertens pourrait être absent, qu’est-ce que cela change ?
Nous ne le savions même pas. C’est un très bon joueur, mais le Napoli a un excellent collectif. Quand on a joué à cinq derrière au match aller, ils ont changé leur déplacement. Ils ont une grande intelligence du jeu. Ils ont d’excellents joueurs et une bonne organisation, cela fait trois ans que leur équipe n’a pas beaucoup changé, ils ont les automatismes.

Propos de Favre via L’Equipe
A propos NSOL 837 Articles
« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ». (Jonathan Swift, 1667-1745)