Toujours dans la recherche de nouvelles règles afin d’améliorer la qualité d’un match, une petite nouvelle devrait bientôt intégrer le monde du foot. En effet, le quatrième changement se voit accorder quelques essais…avant l’installation définitive ?
Une cheville qui se pète, des crampes envahissantes, un rouge qui demande une nouvelle tactique, etc. Tant de situations embarrassantes qui feraient de ce fameux quatrième changement, un grand bien pour tous les entraîneurs. Un des rares projets de règles peu critiqué par les fans, que les instances sont prêtes à installer.
Sous quelle forme ?
Pour commencer, une première question se pose : sous quelle forme le mettre en place ? Initialement, l’intégration du quatrième changement en cas de blessure était l’idée principale. Et cela peu importe la période du match. Cela éviterait évidemment à une équipe de terminer un match à dix, après l’abandon d’un joueur en fin de match alors que les 3 changements de base auront été effectués. Cependant, il existe un léger problème…et si un joueur simulait une blessure afin de donner à son coach la possibilité de le faire sortir pour une raison tactique ? Une hypothèse peut-être tirée par les cheveux, mais qui pourrait faire gagner un match à une équipe. Au rugby par exemple, des médecins entrent sur la pelouse afin de vérifier la gravité d’une éventuelle souffrance. Quelque chose à approfondir…
Mais ce n’est pas de ce côté-là que la FIFA et l’UEFA se tournent. En effet, ces dernières souhaiteraient plutôt installer cette règle dans les matchs à prolongations. Des rencontres plus longues, durant lesquelles les probabilités de blessures sont plus importantes, voire plus graves. Vous l’aurez sans doute compris, cet ultime changement ne pourrait-être effectué qu’uniquement durant les 30 minutes de prolong’. Finis donc les dilemmes pour les coachs, ne sachant pas à quel moment utiliser leur troisième changement. Bien évidemment, les grandes instances du foot mondial ont déjà commencé à tester cette nouvelle formule, dans des compétitions mineures.
Le quatrième changement existe déjà
Nombreuses étaient les compétitions « mineures » cet été, la FIFA et l’UEFA en ont donc profité. En effet, quatre compétitions ont subi cette petite révolution durant ces derniers mois : les Championnats d’Europe U19 (masculin et féminin), l’Euro Espoirs ainsi que l’Euro féminin. Intégré tout en douceur, le quatrième changement donne un bilan positif alors que tout semble clair pour le futur : bientôt, vous le verrez dans toutes les compétitions. Si c’est le cas, vous devrez attendre 2018 ou 2019, après le vote de l’International Board, instance décidant des nouvelles règles du football.
Mais ce n’était pas la première fois que nous avons pu observer cette stipulation. En 2016 par exemple, un petit évènement local l’avait mis à l’épreuve : les jeux Olympiques de Rio. Tournoi remporté par le Brésil, qui n’avait pas vu de prolongations avant les finales. Comme pour ralentir le progrès, les deux coachs n’avaient alors fait que 2 changements chacun.
Autres compétitions ayant goûté à cela : Coupe du Monde des clubs 2016-2017, FA Cup 2016-2017, Coupe d’Écosse 2016-2017, Coupe des Confédérations 2017. Pour l’anecdote, Alvaro Morata est devenu le premier « quatrième changement » (il avait remplacé Karim Benzema durant la Coupe du Monde des clubs).
La MLS n’hésite pas
Le championnat américain de football est quant à lui complétement pour. C’est pour cela que cette règle fera son apparition durant ses prochains Plays-Offs, ce système se répandant d’ailleurs également dans la planète foot. Voici le communiqué officiel de la MLS, pour les bilingues. Une entrée de Romain Alessandrini à la 117e, et c’est tout Los Angeles qui se remplira d’émotions.
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