Ngolo Kanté, dans les colonnes de l’Equipe, s’est confié sur ses performances et sur le rêve éveillé qu’il vit. Retrouvons ses propos.
Avez-vous l’impression de vivre un conte de fées ?
Je ne dirais pas un conte de fées, car les belles choses sont quand même arrivées progressivement. Mais si on m’avait dit ça il y a quelques années… J’aurais répondu : « Va raconter ça à quelqu’un d’autre ! » Quand je vois d’où je viens, je sais à quel point c’est une chance de jouer en Premier League et en équipe de France.
« 70?% de la Terre sont couverts par l’eau, le reste par N’Golo Kanté », « N’Golo Kanté ne paie pas son électricité, il la produit »… Parmi les « Kanté Facts », avez-vous un préféré ?
Non, mais ils m’amusent. Ça m’arrive de tomber dessus ou de les entendre dans la bouche de mes coéquipiers : dans le vestiaire de Chelsea, John Terry et Thibaut Courtois aimaient bien les relayer la saison passée.
Ces « Kanté Facts » soulignent votre impressionnante condition physique. Elle vient d’où ? Il paraît qu’enfant vous étiez une star des cross scolaires…
Je n’en ai jamais gagné mais, en primaire, je crois que ça m’est arrivé de finir troisième. C’est déjà pas mal (il rigole) ! J’ai une bonne capacité athlétique naturelle, mais c’est surtout une histoire d’état d’esprit. Sur le terrain, je n’ai jamais calculé, j’ai toujours donné le maximum. Avec mes amis, dans la cour de récré ou après l’école, en bas de l’immeuble, comme depuis que je suis pro, c’est pareil.