Place au football féminin, avec cette interview de la joueuse du LOSC Julie Pasquereau. Retrouvons ses propos.

En route vers la D1

« Ce qui m’a plu en premier lieu, c’est qu’on me présente un projet D1. Cet argument a forcément pesé dans la balance au moment de faire un choix. J’ai réfléchi avec ma famille et je pense que ma décision est cohérente et logique pour la suite de mon parcours. Ce challenge est vraiment intéressant pour moi, j’ai envie de relever le défi et de jouer parmi l’élite du foot féminin. C’est une nouvelle étape de ma carrière car je voulais sortir de mon confort personnel pour progresser. »

Un nouveau défi en terrain inconnu

« C’est une grande première loin de chez moi, car je suis née et j’ai toujours vécu sur La Roche-sur-Yon ou aux alentours. Quitter ma famille, mon cocon, intégrer une nouvelle structure, découvrir de nouvelles coéquipières, c’est un challenge. Forcément, ça change ton quotidien. Comment je le vis ? Très bien pour le moment (rires). Je me sens dans mon élément dans ce club et cette région que je découvre. Et si je suis épanouie sportivement, c’est le principal à mes yeux. »

Un groupe (très) accueillant

« Franchement, les joueuses de la saison passée font tout ce qu’il faut pour que les nouvelles s’intègrent parfaitement et se sentent à l’aise au sein d’un groupe. On voit que l’équipe vit bien ensemble, ce qui explique leurs bons résultats lors du dernier championnat. À l’entraînement, il y a des duels, de l’intensité, le tout dans un bon état d’esprit. Je m’adapte donc au fur et à mesure à ce nouvel environnement car je ne connaissais aucune joueuse de l’effectif à mon arrivée. »

Une polyvalence dans l’entrejeu

« Mon profil ? C’est toujours difficile de répondre à ce genre de question. Je peux jouer dans l’axe au milieu, on m’a parfois utilisé sur les côtés. Il m’est aussi arrivé d’évoluer en défense. Je m’adapte en fonction de ce qu’on me demande. Car les coachs peuvent aussi me donner des missions différentes sur le terrain en fonction de l’équipe adverse. Voilà, en tout cas, je travaille désormais pour avoir ma place dans ce groupe-là. »

Une opération maintien à (bien) mener

« J’ai eu la chance de découvrir un peu la D1 il y a deux ans avec La Roche. La marge entre la D2 et l’élite est vraiment importante. J’ai pu le constater, même si je pense que cela a encore évolué. Mon défi est de pouvoir faire une saison complète à ce niveau, c’est ce que je veux faire ici, avec le LOSC. La section féminine a quand même une place importante au sein du club et tout a été mis en œuvre pour qu’on puisse réussir notre opération maintien en D1. Ça donne envie de se battre pour atteindre cet objectif. »

Une montée parmi l’élite méritée

« Sur l’an dernier, je pense que le LOSC est l’équipe qui a réalisé la saison la plus complète. Les filles méritaient vraiment de monter en D1 au regard de leur parcours. On a essayé de rivaliser avec La Roche, mais sur l’ensemble de leur exercice, elles ont été plus fortes et plus régulières que toutes les autres formations du groupe. Ce qui signifie que le potentiel de ce groupe existe déjà. 

 

Un potentiel à (bien) exploiter

« Le recrutement est intéressant et nécessaire pour se renforcer et aborder au mieux cette nouvelle aventure. Car on n’est pas à l’abri de blessure. Là, notre effectif est vraiment complet et compétitif, toutes ont déjà joué en D1 ou elles en ont le potentiel. On sait que ça sera compliqué, on aura certainement des passages difficiles, mais je pense qu’on a nos chances dans ce championnat d’aller chercher notre maintien. Moi, j’y crois. On va aborder cette nouvelle aventure avec ambition, à l’image de celle du club. »

Rendre la confiance accordée

« J’ai envie d’apporter un peu de grandeur, car je pense que c’est ce qui manquait à l’équipe. J’espère être à la hauteur pour gagner des ballons aériens. Et ensuite, j’ai envie de répondre présente. Je ne veux pas décevoir le coach qui m’a fait confiance, qui m’a appelé, qui est venu me chercher à La Roche-sur-Yon. Je veux prouver que je peux apporter quelque chose à l’équipe et ensuite on verra… »

Rendez-vous le 3 septembre contre Bordeaux ?

« C’est une bonne équipe, j’ai joué plusieurs fois contre elle avec La Roche. Leurs joueuses ne lâchent rien, elles se battent sur tous les ballons. Et avec la petite expérience que j’ai pu vivre en D1, je sais que le maintien se joue dès le premier match, surtout contre un concurrent direct. C’est primordial de bien débuter. Commencer à domicile, ça peut jouer en notre faveur. »

Propos de Julie Pasquereau via LOSC
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