Christophe Jallet, après trois années de bons et loyaux services, a décidé de quitter l’OL. Il évoluera désormais sous les couleurs de l’OGC Nice. Retrouvons ses propos.
A quel moment avez-vous décidé de quitter Lyon ?
Christophe Jallet : Je m’étais préparé à l’idée de partir. Cela faisait deux ou trois mois que j’avais demandé à l’OL si le club voulait me prolonger, ce qui n’était pas le cas. Quand on ne veut pas prolonger un joueur de mon âge (33 ans), c’est qu’on a l’intention de s’en séparer ou de recruter quelqu’un à son poste, ce qui a été fait. Je m’étais préparé à l’éventualité d’un joueur qui arrive (Tete). Tout s’est accéléré sur la fin, quand une recrue est arrivée à Lyon.
Il n’était pas question pour vous d’être deuxième ou troisième arrière droit à Lyon.
Christophe Jallet : J’ai des objectifs personnels importants, il y a une Coupe du monde qui arrive dans un an et j’ai la chance d’être encore sélectionné en équipe de France. J’ai participé aux deux derniers rassemblements. Mon objectif est de me mettre dans les meilleures conditions pour pouvoir être sélectionnable. Nice remplit ces conditions, il est présent sur la scène européenne et fait partie des meilleures équipes françaises depuis quelques années, surtout les deux dernières. C’est un club en perpétuelle évolution positive et ça me correspond.
Nice est-il devenu une référence en Ligue 1 ?
Christophe Jallet : J’aime beaucoup le jeu de cette équipe, je l’ai appris à mes dépens la saison passée avec Lyon. C’est une équipe qui joue très bien, avec un allant offensif. Tous les critères sont au vert. Cela faisait partie de mes priorités de rejoindre un club comme ça.
Ricardo Perreira a beaucoup marqué les esprits au poste d’arrière droit, durant deux saisons à Nice. Sa succession ne sera pas facile.
Christophe Jallet : Tout à fait. Après, les joueurs se suivent et se ressemblent…ou pas. Je suis là pour donner le meilleur de moi-même. Je ne suis pas là en pré-retraite. Chaque fois que j’ai signé dans un club, j’ai toujours essayé de le monter le plus haut possible et ça s’est souvent bien passé. J’espère que cette nouvelle aventure se terminera aussi bien que les autres.
Et l’identité du coach, Lucien Favre, a-t-elle pesé dans votre choix ?
Christophe Jallet : Ah oui, cela a joué énormément aussi. Il a apporté sa patte à Nice, on l’a vu vite la saison passée. Sa capacité à bien faire jouer son équipe et à l’amener en haut a été importante dans mon choix.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Christophe Jallet : Je ne suis pas encore au max. Cela fait deux semaines que j’ai repris, à peine. C’est un travail quotidien. J’ai fait du supplément mercredi, pour rattraper mon retard. Comme j’ai fini le 13 juin (avec l’équipe de France), j’ai eu quelques vacances. Il faut se remettre à niveau.
Avez-vous eu des ouvertures avec des clubs à l’étranger ?
Christophe Jallet : J’en ai eu tout au long de ma carrière mais j’aime bien mon pays. Je suis ravi d’avoir pu passer dans tous ces clubs et de rejoindre Nice. Aucun club étranger ne m’a vraiment attiré. Je suis très bien ici.
L’équipe de France est donc un objectif prioritaire.
Christophe Jallet : Quand on a la chance de faire un Euro et d’être encore sélectionné à un an de la Coupe du monde, on est obligé d’y penser. D’autant que ce sera la dernière possibilité pour moi de jouer une Coupe du monde. Peut-être que j’irai, peut-être pas, mais je ne veux pas avoir de regrets. Je suis à l’endroit idéal pour me donner toutes les chances.