Alors que l’Euro 2017 bat son plein, les bleues, emmenées par une flopée de lyonnaises, ont remporté leur premier match. Alors qu’elles se préparent à rencontrer l’Autriche, Jessica Houara d’Hommeaux a accordé une interview à l’Equipe.
A quel type de match vous attendez-vous contre l’Autriche ?
Jessica Houara d’Hommeaux : On sait que c’est une équipe athlétique. Mais au-delà de cet aspect, techniquement, c’est un cran au-dessus de l’Islande. On a tendance à la surnommée la petite Allemagne. Je pense que c’est le cas. Il y a beaucoup de joueuses autrichiennes qui évoluent en Bundesliga. On s’attend à un combat, à un match important. La première place du groupe peut être en jeu et peut-être la qualification. On s’attend à un match difficile. A nous d’être au niveau.
Comment répondre aux difficultés offensives vues contre l’Islande ?
Jessica Houara d’Hommeaux : La première mi-temps a été difficile, la deuxième mi-temps on a eu les occasions. Offensivement, il y a eu 17 tirs, certes 5 cadrés, mais 17 tirs. Une douzaine d’occasion. Offensivement, si on doit changer quelque chose, c’est le mouvement, la précision technique. Mais en deuxième mi-temps, on a eu les occasions. On a su être patientes, on a certes marqué à la 86e minute sur penalty, mais on n’a pas changé notre jeu, on ne s’est pas précipitées, on n’a pas balancé. Notre patience a payé. Il n’y a pas tout a révolutionné. Il faut juste plus de précision. Les occasions on les a, comme à chaque match.
Est-ce que le déclic apparu à la SheBelieves Cup, et le renversement contre l’Angleterre (2-1), vous a aidé à arracher la victoire contre l’Islande ?
Jessica Houara d’Hommeaux : La SheBelieves Cup nous a appris à être patientes. A la mi-temps du match contre l’Islande, le coach nous a dit de nous calmer, que c’est par le jeu qu’on allait s’en sortir. On s’est dit qu’en jouant au foot, ça allait marcher. Avant, on se serait énervées contre l’arbitre. Cette SheBelieves Cup nous a permis d’apprendre ça. On sait que le premier match est très important. La Norvège a perdu son premier match. Avec ces trois points, on aborde la suite plus sereinement. La pression est là, mais la bonne pression.