Benjamin Leroy, gardien de Dijon, a longuement évoqué la préparation du DFCO auprès du site officiel du club.
La semaine à Tignes est arrivée à son terme, comment s’est passé ce stage ?
« Très bien, franchement ça a été un super stage. Le cadre était top, la météo aussi. Les entraînements se sont bien passés, on a également fait des activités qui changent du foot (rafting, randonnée, hot-jumping) et qui permettent de souder le groupe. Ça a été une semaine positive, même si elle a été fatigante. »
Les organismes doivent être fatigués ?
« Oui, ça a été une semaine chargée, mais c’est le principe du stage. Le but était que le staff nous ait sous la main tout le temps. Il a veillé à ce que l’on mange bien, que l’on dorme bien. Après c’est sûr que les corps sont fatigués musculairement, mais dans les têtes, ça fait du bien. »
Une bonne saison passe inéluctablement par une bonne préparation physique ?
« Effectivement sur la durée, pour ne pas avoir de creux dans la saison et pour éviter les blessures, c’est une période où tu es forcément obligé de mettre l’organisme à rude épreuve. Ça passe donc par des entraînement chargés. Les épreuves difficiles comme la randonnée permettent de souder le groupe dans la difficulté. »
La préparation physique est-elle différente pour les gardiens de but ?
« Pour l’instant, non. On a effectué le même travail que les joueurs de champ sauf lorsque l’on s’échauffe entre nous avec Laurent Weber. Après le travail physique est calibré par rapport à notre VMA, donc forcément, nous les gardiens, on a tendance à être un peu moins endurant que les joueurs, vu que l’on ne fait pas les mêmes efforts. »
Peux-tu nous raconter cette fameuse randonnée ?
« On est partis à 8 heures du matin pour la randonnée. Elle a duré environ 5 heures. On a mangé à 2 100 mètres d’altitude dans un refuge. Ensuite, on avait le choix de soit redescendre par un chemin plus rapide, soit de continuer à grimper. J’étais dans le groupe qui a poursuivi la randonnée. Cela a prolongé le parcours d’une heure et demi. C’était fatiguant mais sympa.
L’après-midi, on est allés au jumping sur le lac, c’était plus fun. Dès que l’un d’entre nous faisait un plat dans l’eau, tout le monde se marrait. C’était également dur physiquement car il fallait à chaque fois remonter en haut de la piste pour glisser. En résumé, c’était une grosse journée, tout le monde était fatigué mais content. »
La présence de Julien Cazarre ne vous a pas trop perturbée ?
« Non ça va (rires) ! Après c’est vrai que ça a encore plus marqué cette randonnée. Il en a chié, mais il a tenu quand même. Il est bon parce qu’il a de la répartie. Dès que tu lui sors un truc, il réagit direct pour sortir une blague dessus. C’était sympa de l’avoir avec nous, il avait l’air d’être content aussi, donc c’était cool. »