En pleine préparation pour aborder au mieux la nouvelle saison, l’entraîneur de Bordeaux Jocelyn Gourvennec a répondu au site officiel des Girondins.
Jocelyn, on arrive à la fin de ce stage, quel est votre premier bilan sur le travail et la progression des joueurs ?
« Le groupe a déjà énormément avancé en un an. Il est plus précis et réactif dans le travail. On est allé un peu plus vite en ce début de saison pour deux raisons. La première c’est parce que le groupe est prêt à travailler plus vite. Il n’y a pas de découverte, ils ont l’habitude de travailler ensemble. Le deuxième élément, c’est la Coupe d’Europe qui arrive assez vite. Il faut qu’on soit concret et qu’on soit dans le cœur de l’action rapidement. »
On vous sent content du travail effectué par les joueurs. On ressent également que vous êtes plus exigeant. Votre niveau d’exigence est-il supérieur à l’année précédente ou rien n’a changé ?
« Mon niveau d’exigence n’a pas changé. Quand un joueur coince un peu, je le vois très vite. Je sais comment ils réagissent. En s’adaptant aux uns et aux autres on peut, plus ou moins, les stimuler. L’exigence c’est le haut niveau. »
Le premier match amical à Royan est proche. Dans votre préparation, que représentent pour vous ces matches ?
« Avec moi, il n’y a pas de matches amicaux. C’est des matches de préparation. Il n’y a rien d’amical parce que le haut niveau ce n’est pas amical. L’objectif est de bien conclure le stage et de voir dans le jeu des choses qu’on a travaillé. On le sait, sur le plan athlétique les joueurs vont manquer de fraîcheur parce qu’il y a eu deux semaines de travail intensif. Mais même avec un manque de fraîcheur, on se doit de proposer quelque chose de cohérent. »
Dans ces matches de préparation, vous attachez vous uniquement au contenu ou le score et le contenu sont liés pour vous ?
« Non, il faut s’habituer à gagner les matches. C’est de la compétition même en préparation. On ne peut pas se détacher du résultat. Le résultat c’est très important, tout comme les moyens mis en place pour ce résultat. Un entraîneur ne peut pas se contenter de dire qu’il a vu un bon match de son équipe si celle-ci a un score négatif. Si on faisait cela ce serait du foot loisir. »