Pedro Rebocho est le nouvel arrière gauche de l’En Avant Guingamp. Retrouvons son interview réalisée par SFR Sport.
A Guingamp vous seriez le successeur de Marçal, passé lui aussi par la Liga portugaise. Comment vous définissez-vous par rapport à lui ?
Je dirais que… Comme lui, j’aime jouer vers l’avant, centrer, faire des passes décisives. Mais chaque joueur à son style. C’est difficile de comparer.
Que connaissez-vous de Guingamp et de la L1 ? Parlez-vous français ?
Je le parle un petit peu, je l’avais appris à l’école mais en dehors je ne l’ai pas pratiqué. Je sais que Guingamp est une petite ville mais un club qui possède une excellente structure, un bon centre de formation. J’en ai discuté avec Rony Lopes qui est mon ami et il m’a dit que la pelouse du Roudourou était exceptionnelle. Le président, les dirigeants, ont l’air d’être des personnes sérieuses. Ça donne envie…
Vous en avez parlé avec Rony Lopes. Vous êtes-vous déjà renseigné ?
Avec Rony, on se connait depuis des années, depuis le Benfica, et on se retrouve en sélection. Quand l’opportunité de rejoindre la France a surgi, j’ai pris quelques informations. J’avais fait de même avant de venir au Moreirense. Mais avec Rony on en parlait déjà avant de la Ligue 1.
Avez-vous une référence, un joueur qui vous fait rêver ?
J’ai toujours adoré Ronaldinho, plus récemment Messi. A mon poste, j’ai deux références : Marcelo du Real et João Cancelo qui est mon coéquipier en sélection.
Un autre joueur que vous avez côtoyé en jeunes au Benfica : Bernardo Silva. Il est devenu un « crack » en L1. Son ascension vous motive-t-elle ?
Bien sûr que ça motive. Il y a de plus en plus de Portugais qui démontrent qu’ils travaillent bien. J’ai accompagné la saison de Bernardo, Jardim, Moutinho, Afonso, Rony…
Etes-vous étonne par la dimension prise par Bernardo Silva ?
Etonné, non. Ceux qui comme moi ont joué avec lui ne peuvent pas être étonnés. Il a explosé avec les juniors du Benfica et à partir de là on a commencé à le percevoir différemment. Avec Rony, il est le joueur avec lequel j’ai joué qui m’a le plus marqué.
A 22 ans, songez-vous aussi à la Seleção A ?
C’est un objectif. Comme tous mes coéquipiers, j’ai l’objectif d’atteindre la sélection. Pour ça il faut que je travaille beaucoup et que je me concentre, dans un premier temps, à tout donner pour intégrer la liste des 23 des Espoirs.
Vous avez une autre passion en dehors du foot : le rap. Racontez-nous…
J’ai commencé à écrire il y a quatre, cinq ans. Au départ, c’était plus de la poésie. Et puis… J’ai pas mal d’amis rappeurs et j’ai décidé avec eux d’enregistrer un son. J’ai aimé. J’écris et j’enregistre mais je ne produis pas. C’est un hobby. Ça me permet de me libérer un peu du foot, d’en sortir un peu.
Connaissez-vous un peu le rap français ?
J’ai des coéquipiers français au Moreirense qui m’ont fait découvrir le rap français, certains groupes comme MHD. J’aime bien.