Avec toute l’actualité entourant le football, êtes-vous un président heureux?
Oui, bien sûr. Mais je suis aussi un président concentré sur son travail, dont l’objectif est toujours d’œuvrer pour l’intérêt supérieur du football, avec sérénité et sang-froid.
Les soucis ne vous perturbent donc pas trop?
Vous me parlez de soucis, moi je vous réponds défi.
Quels sont ces défis ?
Il y en a de nombreux, comme la Coupe des Confédérations qui débute la semaine prochaine, la réalisation des réformes de la FIFA ou la Coupe du monde 2018. Cela fait partie de mes tâches et de mes responsabilités à la tête de l’organisation mondiale du football. Je savais qu’en devenant président de la FIFA, ma vie ne serait pas un long fleuve tranquille.
Comme cette semaine avec la crise du Qatar ? Êtes-vous inquiet ?
Le rôle essentiel de la FIFA, comme je le conçois, est de s’occuper du football et non pas de s’immiscer dans la géopolitique. Néanmoins, il est vrai que la FIFA doit rester attentive à ce qu’il se passe. Nous observons donc avec attention l’évolution de la situation. Nous sommes aussi en contact régulier avec les plus hautes autorités du Qatar et le comité d’organisation.
Est-ce que la Coupe du monde 2022 dans l’émirat est en danger?
Non. De toute façon, je n’ai pas l’habitude d’entrer dans les spéculations et je ne le ferai pas cette fois non plus.