Le Dijon FCO féminin a changé d’entraîneur. Yannick Chandioux, qui occupera les fonctions, était interviewé. Retrouvons ses propos.
Comment s’est déroulée votre arrivée à la tête de la D2 Féminine du DFCO ?
Sébastien Larcier m’a contacté pour m’informer que Sandrine Mathivet quittait le club pour diverses raisons, et m’a demandé si le projet dijonnais pouvait m’intéresser. Je lui ai répondu positivement très rapidement. Le DFCO est en pleine évolution et j’ai senti un projet ambitieux.
C’est une première pour vous dans le football féminin. Pas d’appréhension particulière ?
Effectivement, c’est une première ! Je ne suis pas forcément inquiet. C’est une autre gestion, mais je sens un projet ambitieux et je suis persuadé que Dijon peut s’installer en D1 Féminine.
Pouvez-vous nous rappeler vos parcours de joueur et d’entraîneur ?
J’ai été formé au FC Gueugnon où j’ai joué 12 saisons, jusqu’en 2000 et la victoire en Coupe de la Ligue face au Paris Saint-Germain (0-2). D’ailleurs, j’ai eu la possibilité d’évoluer une saison en Division 1 avec le FCG. J’ai ensuite rejoint Alès pour deux ans, avec un projet ambitieux pour monter en Ligue 2. Malheureusement, ça ne s’est pas fait. Là-bas, j’ai connu Sébastien Larcier et Loïc Chalier (cellule recrutement). J’avais déjà passé une partie de mes diplômes d’entraîneur, et j’ai basculé à Montceau en tant que coach. Pendant 14 ans, avec Lionel Large en binôme, nous sommes partis de la Division Honneur pour rejoindre la CFA2 puis pour installer le club dans la durée en CFA.
Quel genre d’entraîneur êtes-vous ?
Je suis un compétiteur, je hais la défaite. J’essaye donc de mettre tout en œuvre pour que l’équipe soit la mieux préparée possible. J’espère positionner l’équipe en haut du classement pour atteindre l’objectif de s’installer en Division 1. Je pense être un entraîneur assez proche de mes joueurs, car je considère que l’entraîneur doit être quelqu’un qui accompagne dans la performance. Il faut aussi être un manager, car l’aspect mental, la cohésion, la vie du groupe, c’est important pour être performant.
Cette année, le DFCO Féminin n’est pas passé loin de la montée en D1. L’objectif est connu pour la saison prochaine…
Oui, en tous cas, on m’a présenté le projet comme cela ! (rires) J’en profite pour féliciter Sandrine Mathivet pour cette saison, et notamment ce sprint final où elles n’ont rien lâché. Elles étaient proches… J’espère que nous réussirons ce défi. C’est l’objectif !