Le lyonnais Alexandre Lacazette était au point presse de l’Equipe de France. Et il ne cache pas sa gêne. Retrouvons ses propos.
Comment vivez-vous votre retour chez les Bleus ?
Ça se passe bien. Cela faisait un an que je n’étais pas venu (il était réserviste pour l’Euro). J’avais été appelé en septembre dernier mais j’étais blessé. Evidemment, je vis bien ce retour.
Vous découvrez Kylian Mbappé…
Je suis content de le rencontrer. C’est un garçon humble et tranquille, qui vit sa passion à fond. Son éclosion, c’est beau, c’est bien pour la France.
Vous ne figuriez pas dans la liste en mars et ça ne vous a guère plu. Avez-vous douté de revenir un jour ?
Je voulais juste être présent. Mais non, je n’ai pas douté.
La saison a été longue. Comment vous sentez-vous ?
Je suis heureux d’être présent. Physiquement, je ne ressens rien de particulier. Je reste sur ma meilleure saison à titre personnel.
Vous pourriez être associé à Antoine Griezmann. En quoi êtes-vous complémentaire ?
Ce n’est pas compliqué d’être complémentaire avec un joueur comme lui. Il est fin techniquement, il a une bonne vision, il distribue le ballon.
A quand remonte votre complicité ?
A la catégorie U18. On préparait le Championnat d’Europe U19 en France. On s’était vus à une détection chez les jeunes quelques années plus tôt mais il n’avait pas la même coupe de cheveux. Je n’avais donc pas pu le reconnaître.
Vous avez été convoqué à plusieurs reprises mais vous ne vous êtes toujours pas imposé dans le groupe France…
J’espère que cette fois-ci sera la bonne. C’est un moment important pour s’installer dans un groupe fermé.
Deschamps dit vous trouver plus agressif dans votre jeu…
Il n’a sûrement pas tort. J’ai progressé à travers ce que m’a demandé Bruno Genesio à l’OL.
Evoquez-vous avec Deschamps votre future destination ?
Je verrai avec lui dans les jours à venir. C’est toujours bon d’avoir ses conseils.
Pensez-vous être à un virage de votre carrière ?
Je suis à un tournant. Je n’exclus aucune possibilité. Je suis bien à Lyon mais je peux aller ailleurs.
Mandanda, Martial ou Coman sont en difficulté dans leur club et donc en sélection. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je peux prendre d’autres exemples où ça s’est très bien passé. Je ferai mon choix en fonction de mes pensées et de mes envies.
C’est un moment difficile, pour vous, de vous présenter en conférence de presse ?
Je ne suis pas très à l’aise. Je préfère démontrer les choses sur le terrain. Mais je sais que c’est important de m’ouvrir aux médias. Donc je fais des efforts.