Le milieu troyen Benjamin Nivet est un exemple de longévité. Et après sa promotion en Ligue 1, il s’est exprimé. Retrouvons les propos de Benjamin Nivet via 20 minutes.
Votre coach a déjà annoncé que vous serez toujours sur le terrain l’année prochaine…
Ah, il m’a devancé (sourire). On n’en avait vraiment pas parlé. Je pense qu’on va voir ça tranquillement demain [ce lundi], mais il y a de fortes chances pour que ça se fasse. Je n’ai pas envie de quitter le groupe, j’ai envie de revivre une saison en L1… même si on sait que ça va être très difficile. Mais pourquoi pas donner encore un coup de main ? En tout cas, je me sens encore prêt physiquement et mentalement.
Heureusement, par contre, que l’ESTAC n’est pas qualifiée en Coupe d’Europe, car enchaîner tous les trois jours, ce n’est plus possible… si ?
La preuve, c’est que j’étais remplaçant ce soir [dimanche]. C’était préférable, je n’avais pas les jambes pour refaire un match d’une telle intensité [allusion au barrage aller, disputé dans son intégralité par Nivet]. Jouer tous les trois jours, c’est un peu compliqué pour moi, ma récupération est beaucoup plus longue qu’il y a dix ans.
Malgré l’enjeu, avez-vous savouré ces 20 dernières minutes auxquelles vous avez participé à Lorient ?
Oui, même si on a beaucoup subi sur la fin. Mais je préférais être sur le terrain, parce que sur le banc, c’est trop frustrant, trop stressant… C’était trop dur de vivre ce match sur la touche, donc je préférais entrer pour être dedans (sic).
Vous auriez arrêté votre carrière si Troyes n’était pas remonté ?
Non, je n’étais pas du tout dans cette réflexion-là. J’ai disputé autant de matchs en Ligue 1 qu’en Ligue 2 [313 d’un côté, 294 de l’autre], donc ça ne m’aurait pas dérangé de continuer en L2. Bon, forcément, je préfère effectuer ma dernière année – si tel est le cas – en L1…
Quelles sont vos références en matière de joueurs « quadras » ?
Les plus grands, ce sont Francesco Totti (qui a envie de continuer), Ryan Giggs, Javier Zanetti… Je vois aussi qu’il y a Zé Roberto qui joue encore au Brésil.
En France, il y a Cédric Barbosa, Vitorino Hilton… Ça me donne envie d’être à mon tour, peut-être, une référence pour les autres. Pour montrer qu’il n’y a pas d’âge pour jouer au foot.