L’entraîneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps, était à Clairefontaine en conférence de presse. Il s’est notamment exprimé sur Lacazette.
Comment appréhendez-vous ce stage ? Redoutez-vous une issue similaire à celle de la tournée que vous aviez effectuée au mois de juin 2013 en Amérique du Sud?
Ce n’est pas du tout le même contexte. On était en pleine tournée avec deux matches face à l’Uruguay et le Brésil alors que là, c’est un match de qualif’. Si j’ai rajouté cette semaine de stage, c’est dans l’optique d’être performant le 9 juin en Suède en sachant que les joueurs qui sont arrivés aujourd’hui ont terminé leur activité depuis plus d’une semaine et que ceux qui arriveront demain ont été impliqués dans les différentes coupes nationales ce week-end. Je ne veux pas négliger le Paraguay ni le match d’après face à l’Angleterre mais tout sera fait pour préparer ce match du 9 juin. Un rendez-vous important contre une équipe qui est juste derrière nous au classement.
Comment comptez-vous gérez les états de forme disparates au sein de votre groupe ?
Les onze qui sont arrivés aujourd’hui avaient un programme d’entretien à suivre. Ils l’ont fait consciencieusement, je n’ai pas de doute. On va faire des tests pour voir leur état de fraîcheur, on va s’adapter. Il y aura de toute façon une partie athlétique avec ballon.
Cette rencontre contre le Paraguay a-t-elle un autre intérêt que celui de se remettre en jambes ?
C’est quand même une équipe sud-américaine avec des valeurs qu’on lui connaît. Ce n’est pas le jeu des Suédois, c’est vrai, mais ce n’est pas toujours évident de trouver des adversaires. Encore une fois, c’est dans l’optique de notre match en Suède. Il n’est pas question de gagner des points ou d’en perdre. J’ai les idées assez claires.
Les joueurs connaissaient le programme. Qu’ils aient le bonheur, pour certains, de gagner des titres, tant mieux. Que certains l’aient fêté, c’est normal. Mais ils restent très attachés à l’équipe de France, l’un n’empêche pas l’autre. On va faire en sorte de les remettre sur le chemin de la compétition.
Est-ce plus compliqué de motiver un joueur au mois de juin ?
Non. C’est le niveau international, on joue quand même une qualification pour la Coupe du monde avec trois points importants à prendre en Suède. Ce n’est pas une tournée, on est dans la compétition.
Le mercato ouvre bientôt. Est-ce une période que vous redoutez ?
Je ne la crains pas. Beaucoup de choses sont dites, écrites… Après, ça se fera ou pas, je le verrai comme vous. Ce qui est sûr, c’est qu’on est dans une année Coupe du monde, la priorité sportive est là. Après, on ne maîtrise pas tout, eux non plus. À eux de choisir, c’est leur carrière.