L’attaquant camerounais Karl Toko-Ekambi affrontera le Paris S.G. avec le S.C.O. Angers ce samedi soir. Retrouvons ses propos.
«Quelle a été l’atmosphère au sein de votre équipe cette semaine ?
Bonne. On est concentrés, mais il y a plein de bonne humeur et d’enthousiasme. On a travaillé sereinement pour réussir quelque chose.
Vous avez remporté récemment la finale de la CAN avec le Cameroun. Y a-t-il des similitudes dans la manière de l’appréhender ?
Oui, on était pareils, assez décontractés, parce qu’on n’était pas favoris.
Le match retour de Championnat contre le PSG (0-2, le 14 avril), qui est encore frais, était un match réussi mais avec malgré tout une défaite au bout. Peut-il vous servir ?
Oui, mais ce n’est pas du tout le même contexte et les mêmes enjeux. On va s’appuyer sur ce qu’on a fait de mieux tout au long de la saison.
Absolument. L’objectif du club (12e) était déjà de se maintenir en passant par les barrages s’il le fallait. On a vraiment atteint nos objectifs avec brio. Maintenant, décrocher la coupe, ce serait une grosse cerise sur le gâteau, ce serait historique.
Jugez-vous personnellement votre première saison en L1 bien remplie ?
Oui, elle est plutôt réussie, mais je sais que je peux mieux faire. J’ai été habitué à marquer plus, mais j’ai pu me distinguer grâce au collectif. Je ne gagne pas un match tout seul.
Un peu contre Bastia (3-0, le 15 février) avec un doublé, non ?
(Sourire).
On vous a vu évoluer sur le côté gauche, et aussi à l’aise dans l’axe.
Mon poste de base, c’est l’axe, je suis d’abord un avant-centre qui peux jouer sur le côté et si je peux faire les deux, c’est bien.
Une finale contre le PSG quand on est parisien, c’est spécial ?
Je suis supporter de Paris, sauf samedi (sourire). Je pense vraiment à porter haut les couleurs du club et rendre heureux tout le peuple angevin qui nous suit dans les bons et mauvais moments. Il va falloir faire bonne figure pour boucler une bonne saison. Après, on sait qu’il y a de grand joueurs en face, des stars habituées aux grands rendez-vous. On va faire avec nos forces et nos valeurs. Il va falloir s’adapter à leur niveau, à ce qu’ils vont proposer, car il est difficile d’imposer notre jeu à Paris. Mais l’adaptation, c’est notre force et si on y arrive, ça va bien se passer. On a un gros collectif qui va encore plus se souder avec cette épreuve ultime. On est prêts, on n’attend que ça. »