L’entraîneur du SCO Angers, Stéphane Moulin, était en conférence de presse à la veille de la final de Coupe de France contre le PSG.

Via lequipe.fr

Voir le Stade de France à la veille de la finale ?
« On prend conscience et la mesure de l’événement. La pression se fait un peu plus importante chaque jour, un peu plus qu’hier et un peu moins que demain. On s’est qualifiés pour vivre ça, on est heureux de pouvoir y participer, et maintenant qu’on est là, petit à petit, on a envie non pas de simplement venir la jouer, mais de la gagner. On se dit aussi : que de chemin parcouru, et pas seulement cette saison. En 2013-14, on avait été 30 fois sur le podium de L2, demi-finaliste de la Coupe de France et on avait manqué la montée de peu. On l’obtient la saison suivante. On a été un promu qui a été longtemps sur le podium la saison passée. Et nous voilà au Stade de France. On a senti aussi la ferveur des Angevins au moment de notre départ, hier. Il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas très sexy de porter le maillot du SCO. Aujourd’hui, les maillots fleurissent, il se passe quelque chose. »

 Comment aborder la finale
« Il y a deux aspects essentiels. L’aspect mental, d’abord. On a commencé à travailler dessus dès lundi, pour ne pas arriver le jour du match et envoyer des tonnes d’informations et une surcharge d’émotions. Il n’y a pas eu non plus de surexcitation. On sait que les Parisiens sont grandissimes favoris. C’est David contre Goliath, un club en progression contre un club à un niveau assez proche des meilleurs clubs européens, le château du Roi René contre la Tour Eiffel, si je reprends l’expression utilisée par Avranches en quarts de finale contre le PSG avec le Mont Saint-Michel. La différence est énorme, on doit s’attacher à gommer le déséquilibre. Après, on a travaillé sur l’aspect athlétique, pour avoir le plus de fraîcheur possible. »

Maîtrise et non pas impact et agressivité ?
« On a souvent tendance à associer Angers à athlétique, à impact, mais sur les deux derniers matches, on n’a pris aucun carton jaune et on a fait six fautes. Parce qu’on avait aussi en arrière-plan cette finale, et qu’il était difficile d’imaginer la jouer sans nos joueurs cadres. Donc, mes joueurs sont capables de se maîtriser. Après, ils sont très nombreux à ne pas avoir joué de finale et à avoir cette fameuse expérience. Mais j’ai des joueurs qui apprennent vite et quoi qu’il arrive, ça nous aura permis de grandir un peu. On s’est préparés à souffrir, mais on est bien préparés. Il faudra essayer de montrer dès le début qu’ils auront un adversaire coriace. »

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli