Alexandre Lacazette s’est exprimé après son centième but en Ligue 1 sous le maillot lyonnais. Un moment fort qu’il a pu partager avec le Parc OL. Retrouvons désormais ses propos.

Alexandre, quel est votre sentiment après ce match face à Nice (3-3), qui pourrait être votre dernier avec l’OL ?
Alexandre Lacazette : Un sentiment de fierté. J’ai repensé à tous les moments que j’ai traversé pour en arriver là. Cela restera un moment inoubliable pour moi. J’avais envie de profiter de ce moment-là. Comme le coach (Bruno Genesio) dit toujours, il ne faut pas oublier d’où l’on vient. J’ai eu une pensée pour tous les dirigeants, les coaches et les joueurs que j’ai pu connaître jusqu’à présent. Ce soir, c’était vraiment beau. J’ai ressenti le staff et mes coéquipiers derrière moi.

On peut dire que ce doublé vous offre une sortie réussie comme Juninho …
Juninho, c’était encore un cas différent. Mais ça restera un grand moment. Depuis une semaine, je pensais au cap des 100 buts. Après, je ne voulais pas non plus que ça dénature la prestation de l’équipe. Cela s’est bien passé sur ce plan, j’en suis content.

Corentin Tolisso vous offre la passe du 100e but, c’est un petit symbole…
Oui, tout le monde sait que «Coco» est un très, très bon ami, plus qu’un coéquipier.

L’accolade avec Bruno Genesio était une image forte. Que vous a-t-il dit ?
Oui. Il m’a dit des mots que je ne vous dirais pas. Vous pouvez toujours tenter de lire sur ses lèvres mais s’il ne l’a pas dit en public, c’est peut-être que ce moment m’appartenait…

A vos débuts, vous disiez vouloir marquer l’histoire de l’OL. C’est quelque chose que vous aviez déjà envisagé ?
Peut-être pas à ce point. Plus le temps avançait et que je me rapprochais des 100 buts, j’y pensais.

Pouviez-vous rêver d’une meilleure fin ?
Peut-être avec une victoire… Mais ce soir, c’était vraiment très bien.

On vous a vu cacher votre visage sous votre maillot après le 2e but. C’était pour masquer vos larmes ?
Ce n’était pas de grosses larmes, on va dire (sourire).

Qu’est-ce qu’il vous reste de l’OL à l’instant « T » ?
Pour l’instant, tout ! (Rires)

Quand avez-vous pris cette décision de quitter l’OL ?
Cela fait un moment. Après, je ne suis pas encore parti. Il ne faut pas s’emballer mais ça fait un moment que j’y pense. Est-ce que ce sera l’Atlético ? Cela fait partie des clubs qui sont durs à refuser… En plus, Antoine (Griezmann) échange depuis un moment avec moi pour me faire venir.

Comment voyez-vous l’OL sans vous ?
Bien quand même ! Il y a des joueurs de qualité qui arrivent et le club est en capacité de recruter de bons joueurs. Je resterais toujours supporter.

Propos Le Figaro
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