Tout comme Jocelyn Gourvennec, Bernard Casoni s’est exprimé au micro du Télégramme. Retrouvons les propos de Bernard Casoni, encore entraîneur du FC Lorient.
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match couperet ?
Des matches couperet, on en a tout le temps, que l’on joue les premiers rôles ou la descente. Il faut l’aborder le plus sereinement possible. Ce n’est pas en étant excités, surmotivés, que l’on réglera les choses. Au contraire. C’était le but du stage à Arzon aussi, d’être concentrés et décontractés. Ce n’est pas le match de la peur. Quand je suis arrivé, on aurait signé pour se retrouver dans cette situation et avoir le destin entre nos mains. C’est un aboutissement. Moi je me suis programmé à ça quand je suis arrivé : que jusqu’à la dernière journée on ait une chance. On n’y croyait pas et on l’a. On part de loin, on a réussi à faire basculer certaines situations et on joue toujours le maintien. Il y a plein de raisons de positiver. Mais maintenant, faisons ce qu’il faut, parce que ça ne viendra pas tout seul.
Vous êtes pour l’instant barragistes. Regardez-vous déjà les équipes de Ligue 2 que vous pourriez affronter si vous conservez cette position ?
Non, je suis focalisé sur mon match. Il nous reste 95 minutes à jouer, et on a la chance d’être acteur de notre destin. C’est un privilège. Je ne suis pas dans le calcul, on verra après. Jouons d’abord notre match. Bordeaux n’est pas invincible, il faut leur poser des problèmes, on est capable de leur marquer des buts. Ils sont sur une bonne dynamique, ils ont un bon collectif… mais on a vu qu’on pouvait renverser quelques bonnes équipes à domicile. On va le montrer, on n’a pas le choix.
Demain soir, la saison du FCL pourrait être terminée si vous n’êtes pas barragistes. Et vous personnellement…
(Il coupe). Je ne parle pas de mon cas personnel, ce n’est pas le moment. Je suis venu ici avec un objectif, c’est de sauver le club. On a un match où l’on a l’opportunité de réussir ce challenge. Depuis que je suis arrivé, j’en rêve, mes joueurs aussi. Le reste… Suivant le résultat, l’avenir de chacun en découlera. Mais pour l’instant, jouons notre match. C’est le plus important.
Crédit Texte : Le Télégramme – Photo Wikimédia