La réaction de l’entraîneur lyonnais, Bruno Génesio après la défaite à Amsterdam.

Via www.olympique-et-lyonnais.com et lequipe.fr

Un sentiment?
« Une grosse déception. C’est le sentiment qui m’anime le plus. On était venus ici avec beaucoup d’ambition et beaucoup d’espoir. Mais il y a aussi l’envie de redresser la tête pour ce match retour.

La qualification
« Il faut y croire, il faut digérer cette défaite, plus que cette défaite d’ailleurs, ce non match surtout en deuxième période. Il faut croire que l’exploit est encore possible. Le plus important, c’est déjà ça. Il faudra inverser la tendance avec un match retour chez nous, avec notre public. […] En Coupe d’Europe, il y a souvent eu des renversements. Il faudra se motiver avec cela. Nous avons montré dans l’entame de match que l’on pouvait poser des problèmes à l’Ajax »

Le naufrage défensif
« Ce naufrage défensif s’explique d’abord par la qualité de l’adversaire. Puis nous avons pris beaucoup de risques pour tenter de marquer un deuxième but. Il faudra revoir le match tranquillement. On perd des ballons dans des zones où on ne peut se le permettre. Sur deux ou trois des quatre buts, on donne le ballon à l’adversaire sur des erreurs techniques ou de positionnement. »

Comment expliquer les seize frappes de l’Ajax ?
« Par la qualité de l’adversaire déjà, avec une équipe très rapide, très technique. On a aussi pris beaucoup de risques pour revenir au score. Depuis le début de saison, c’est aussi dans ce secteur que le bât blesse. »

La balle du 3-2 juste avant le quatrième but. Le tournant du match ?
« On sait que dans ce genre de match, ça se joue sur des détails. Mais ils ont aussi eu beaucoup d’occasions pour marquer deux ou trois buts de plus. Ils ont été efficaces, performants. Mais on n’est qu’à la mi-temps de cette demi-finale. Tout est possible dans le football. »

La prestation d’ Anthony Lopes ?
« C’est terrible parce qu’il encaisse quatre buts alors qu’il a fait plusieurs arrêts déterminants. C’est une soirée frustrante. Toute l’équipe l’a laissée livré à lui-même sur certaines situations. Mais il a peut-être sauvé nos chances parce que si on avait encaissé un sixième voire un cinquième but, ç’aurait été très compliqué. »

L’ambiance dans le vestiaire
Il y avait beaucoup de tristesse dans le vestiaire. Mais même si on a pris une grosse claque, il faut se préparer à faire un exploit la semaine prochaine. On était venu à Amsterdam avec beaucoup d’espoir mais nous avons été submergé par les vagues de l’Ajax. Mais on va redresser la tête. Il faut continuer à croire en nos chances

A propos Prince Owski 354 Articles
Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli