Le joueur de l’EAG Alexandre Mendy s’est confié sur le site de 20minutes.fr. Et il n’y a pas que des bonnes choses à sa situation de « Monsieur Coupe »…
Quand on fait appel à vous d’entrée de jeu, ça fonctionne souvent. C’est un peu le message que vous voulez faire passer ?
Il faut juste que j’enchaîne les rencontres pour marquer, c’est tout. Si on pouvait dire « Monsieur Coupe de la Ligue » l’année dernière [quatre buts en deux matchs avec l’OGC Nice], c’est surtout parce que je savais que j’allais jouer.
Cela a eu l’air plus compliqué de battre Fréjus-Saint-Raphaël (CFA) que Les Herbiers (16es de finale) et Quevilly-Rouen (8es), deux formations de National. Vous confirmez ?
Je ne sais pas si c’est dû à la chaleur, mais pour moi, ce fut le match le plus dur. Nous avons été un cran en dessous, car je ne pense pas que Fréjus était meilleur que Quevilly ou Les Herbiers. Mais le mot d’ordre avant le match était la qualification, donc on ne retient que ça.
C’était particulier pour vous, Toulonnais d’origine, d’affronter Fréjus ?
Franchement, je pensais que ça allait être quelque chose de bien, mais au final, je me suis aperçu que j’ai été sifflé chez moi [la rencontre s’est déroulée à Cannes]. Voilà pourquoi j’ai fêté mon but…
« Ces trois buts, c’est pas mal, mais c’est plus parce que j’étais titulaire que Monsieur Coupe »
Vous avez une explication à ces sifflets ?
Peut-être qu’ils ont un problème avec les Toulonnais, j’ai vu qu’il y a eu une histoire contre Toulon il n’y a pas longtemps [bagarre générale et échauffourées entre joueurs et supporters des deux équipes, le 11 février 2017]. En tout cas, ça ne m’a pas atteint dans mon football.
Contrairement à l’EAG, vous serez un novice en demi-finales de la Coupe de France…
Ça a une saveur particulière pour moi, puisqu’avec Nîmes, on avait été rapidement sortis par Monaco [en 32es de finale de l’édition 2014-2015], et la saison dernière, dès le premier tour contre Rennes [avec Nice]. Le tirage ? On veut juste recevoir pour remplir le Roudourou et essayer d’aller au Stade de France.
Vous vous illustrez donc en Coupe, alors qu’on vous voit peu en Ligue 1 [17 apparitions cette saison, pour seulement deux titularisations]. La situation est-elle frustrante ?
Je ne vais pas dire, voilà, je m’en contente, car tout joueur de foot veut jouer un maximum. Après, je me suis blessé [fracture d’un orteil en août 2016], et une équipe s’est mise en place. Je pense bien faire les choses pour jouer, mais c’est le coach qui a le dernier mot.
Tout joueur de foot veut jouer
Malgré cette faible présence en L1, vous vous sentez bien à Guingamp ?
Oui, mais avec plus de temps de jeu, je pourrais être plus heureux. Je me plie évidemment aux décisions du coach. D’ailleurs, dans ses choix, il n’a pas forcément tort, puisqu’on obtient de bons résultats.
Estimez-vous avoir progressé depuis votre arrivée au club ?
Bien sûr. Aux côtés par exemple d’un joueur comme Jimmy [Briand], on est obligé de progresser. Quand je joue avec lui, il y a déjà 50 % du boulot fait. Il facilite la tâche.
Un mot pour conclure sur le PSG, prochain adversaire de l’En Avant en championnat (dimanche soir au Parc des Princes)…
On les a tapés à domicile [2-1, le 17 décembre 2016], donc ils vont être remontés. À nous de jouer notre match et on verra ce qui va se passer.