« C’était assez choquant. J’ai mis un peu de temps à m’en remettre. En sachant qu’on démarre avec quatre buts d’avance, on se dit que c’est impossible de se faire rejoindre. On savait qu’on allait perdre, mais pas qu’on allait être éliminés. Ça a été catastrophique du début à la fin. La crainte était présente. Tout le monde n’a fait que de nous mettre en garde alors qu’on partait avec quatre buts d’avance. La presse, l’entraîneur, le staff, les joueurs. On se disait que ce n’était pas fait. Ça nous a vraiment mis le doute. La vidéo Bros avec Matuidi et Draxler en avant-match ? On parlait de tout et de rien. L’interview n’avait rien à voir avec le club. On a rendu un service pour Blaise. On a joué le jeu. Les questions étaient prévues d’avance. Il n’y avait rien de mal placé. Même quand Blaise dit sur le ton de l’humour qu’on pouvait perdre 5-1 mais qu’on se qualifierait. Les pénaltys ? Non, on ne les a pas travaillé avant le match. »
« Au début, je jouais pour le plaisir sans me prendre la tête. Au fur et à mesure du temps, je suis parvenu à monter en équipe première qui correspond au niveau National en France. Puis je suis monté en D1, après Bruges, et le PSG. Le football pendant mon adolescence n’était pas une priorité. Ça m’a rendu service. J’ai travaillé à La Poste et dans une usine de produits automobile. J’en suis tout à fait heureux. Ça m’apporte des valeurs humaines, niveau argent ou autre, qui sont essentielles. (…) Un jour, il y avait une journée de détection dans le club de National, ils recherchaient des jeunes parce qu’ils en avaient pas assez. Ma mère a téléphoné, elle a dit que je venais d’être viré du Standard. J’y ai été, on a joué un match amical et l’histoire a repris. Je jouais comme numéro 9. »
« J’ai un profil atypique pour être défenseur. On m’a un peu placé de force là. C’est le coach Garrido qui m’a mis à ce poste (à Bruges, ndlr). Devant c’était bouché et il y avait des places derrière. Il m’a mis ici contre le Maritimo Funchal. Je préfère jouer comme attaquant, il n’y a rien de mieux que le plaisir du but (rires). En tant que latéral, Unai Emery me laisse énormément d’opportunités et de liberté. Il dit que si je fais le travail défensif, je peux faire ce que je veux avec la balle. Je peux faire une course de 40 mètres si j’en ai envie. Je peux me faire plaisir. »
« C’était une soirée plus que bien. On a dominé du début à la fin. J’ai trouvé Monaco un peu plus affaibli mais nous on a été très bons. On a raté peu d’occasions. On était surtout très bien organisés. La différence par rapport à la l1 ? L’enjeu. Il y a un petit manque d’expérience sur ce point côté Monaco, ce qui nous a profité. Il y a aussi eu la motivation du jour-J. On voulait gagner ce match, alors on l’a gagné. »
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