Avant le derby de Bretagne (samedi, 20h), Jules Iloki s’est exprimé à la presse.

Qu’évoques pour toi le derby face à Rennes ?

Jules Iloki : Ca fait longtemps qu’on n’a pas gagné. Ensuite, il y a une certaine rivalité qui existe depuis pas mal de temps. On sait qu’il faut gagner.
Jeune, je n’ai pas beaucoup joué contre Rennes parce qu’ils n’étaient pas dans notre poule. J’ai dû jouer deux fois contre Rennes… Et je n’ai pas gagné. En pro, je n’ai pas joué non-plus contre Rennes.

Que représente ce match pour toi ?

Jules Iloki : On sait qu’il y a un engouement pour cette confrontation. Il y a beaucoup de ferveur autour de ce match, et les supporters veulent vraiment le gagner. C’est donc à nous de mettre tous les ingrédients nécessaires pour gagner ce match.

Avez-vous plus d’arguments à faire valoir aujourd’hui ?

Jules Iloki : Ce qui change, c’est qu’on est sur une bonne dynamique, même si nous avons perdu contre Paris. Mais aussi car on travaille bien. Et cela peut nous amener à aller gagner à Rennes, avec nos arguments.

Rennes devra vous « bouger »…

Jules Iloki : C’est sûr ! On défend bien maintenant. Aussi, on est solides, on sait ce que chacun doit faire à son poste. On prend moins de buts et on en marque.

Prenez-vous du plaisir à défendre ?

Jules Iloki : Oui (rire). Quand on ne prend pas de but, c’est bénéfique pour tout le monde. Et puis, de toute façon, je n’ai pas le droit de dire le contraire (rire).

En quoi le travail a-t-il changé ?

Jules Iloki : On travaille tous les jours en vidéo. Sur l’adversaire, comment il joue… c’est important. On se met déjà dans le match avant d’y être. On est préparés.
Je progresse parce que le coach est arrivé avec un état d’esprit que je ne connaissais pas. Personnellement, je progresse. Surtout défensivement. Avant, je ne savais pas trop où me placer. Le coach m’a parlé, m’a dit ce qu’il attendait de moi défensivement, et je l’ai compris.

Le fait de ne pas marquer est-il une frustration ?

Jules Iloki : A la base, je ne suis pas un buteur. Je suis plus content quand je fais une passe décisive, car c’est mon rôle. Mais je sais que je dois travailler cet aspect. Je me procure les occasions, mais je ne les mets pas au fond. Je dois d’ailleurs travailler pour être calme et ne pas me précipiter. Mais le coach nous fait des spécifiques, nous met dans les conditions d’un match et nous fait répéter.

La concurrence avec Felipe Pardo t’inquiète-t-elle ?

Jules Iloki : Non. Le coach fera ses choix. Par ailleurs, c’est à moi de donner le maximum pour montrer au coach que je dois garder ma place. Felipe est un très bon joueur et voudra aussi montrer au coach qu’il mérite sa place.

NSOL

Propos recueillis sur le site du FC Nantes, car j’allais pas regarder la Conférence de Presse !

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