Suite de notre chronique sur les gestes techniques. Lors du dernier article, nous nous étions attardés sur la reprise de volée et la demi-volée. Place à la roulette de Zizou… mais pas que.

Haaaa la roulette, la « Marseille turn » ou encore le « Spin move » en anglais. Cette fameuse roulette est une des reines des city stades, du futsal, de la rue et des petits espaces. Tous les joueurs de ballon l’ont tenté un jour, avec plus ou moins de réussite. Voici donc un zoom sur ce geste mythique et efficace effectué par les plus grands  du ballon rond.

C’est quoi une roulette.

La roulette est un geste technique effectué pour la première fois dans le championnat de France dans les années 60. C’est le footballeur argentin José Farías qui l’effectua en premier dans notre beau pays. Plus tard, ce geste a été mis en lumière par Diego Maradona qui l’a beaucoup utilisé. Puis la roulette a ensuite été popularisée à la fin des années 90 par Zinedine Zidane.

Ce dribble circulaire permet d’effacer efficacement un joueur qui arrive vers vous. Pour faire ce geste, il faut donc une bonne technique et un bon timing.

Comment la réaliser

Bon, je vais essayer de décrire ce geste. Pour faire la roulette, admettons que le joueur adverse arrive vers vous et que vous voulez l’éliminer en passant à droite. Où en passant sur sa gauche.

D’abord, vous posez la semelle de votre pied droit sur le ballon.

Puis, vous le ramenez un peu vers vous.

Vous pivotez sur vous-même.

Vous amenez le ballon du pied gauche.

Et vous vous retournez et tracez.

Le geste complet s’effectue en faisant en 180°

 

roulette
Rien de plus simple. Non?

 

Mais le mieux, ça reste quand même l’explication du maître en à la matière.

 

 

Oui je sais, vous allez me dire :

Mais Prince, nous savons ce qu’est la roulette.

Oui ok. Mais maintenant, vous saurez l’expliquer à vos petits frères, cousins ou copines.

A propos Prince Owski 354 Articles
Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli