Après l’entraîneur spinalien, c’est au tour du président Yves Bailly, de faire son bilan. Retour sur la première partie de saison, le mercato mais aussi le 32e de Coupe de France. Et cet interview est beaucoup moins violente que celle du président de Dunkerque !

Quel est votre premier sentiment au sortir de cette défaite ?

« Nous regrettons cette élimination, bien sûr, mais nous sommes satisfaits en même temps. L’objectif que nous avions fixé a été réalisé par les joueurs et le staff. La Coupe de France, c’est d’abord la compétition des joueurs même si, pour le club, c’est important sur le plan financier. On va maintenant pouvoir se consacrer au championnat qui est notre priorité. »

Malgré tout, au regard du scénario, cela aurait pu mieux s’achever.

« Oui. D’autant qu’il y a eu quelques décisions arbitrales contraires. En tout cas, ce match a montré que l’équipe était capable de faire face à une équipe de Ligue 2. Elle a été cohérente et on doit prendre ça comme une chose positive. Après, je reste déçu pour les joueurs qui ont fait un bon match. »

La page Coupe de France tournée, il faut rouvrir celle du championnat. Comment voyez-vous cette reprise ?

« Sportivement, nous sommes dans une bonne dynamique. On ne doit pas perdre ça de vue. Il y a eu l’accident de Chambly mais le reste prouve que les joueurs progressent. Ce qui m’embête, c’est la météo. En février, nous aurons trois matchs à domicile. Je n’aime pas trop les matchs en retard, car nous en avons une mauvaise expérience. Mais je suis confiant pour la suite car l’équipe est costaude, engagée et les joueurs se battent. »

Vous aviez annoncé après le match de Sedan (le 3 décembre dernier) que recruter n’était pas dans l’air. Le départ de Benahmed qui avait un contrat fédéral, change-t-il la donne ?

« Normalement, il ne sera pas compensé. On a ce qu’il faut, même s’il reste encore des choses à améliorer. D’un point de vue financier, ce n’est pas évident et je préfère renforcer les fonds propres. Après, une équipe, c’est un groupe et si on vient ajouter un élément, alors que le vestiaire est sain, cela peut créer un déséquilibre, des tensions, des conflits. On a confiance en ce groupe. Quand je pense que l’on avait sept points après neuf journées… »

Et en marge de l’interview du président d’Epinal, notons cette petite actualité.

Terrain impraticable, départ plus tôt.

Dans l’incapacité de s’entraîner en dehors d’un gymnase à cause de la neige et du gel, les vosgiens sont partis mercredi matin en Vendée, afin de pouvoir faire un entraînement la veille du match sur une pelouse correcte et de retrouver quelques sensations.

Alo88 (Propos du président recueillis par Vosges Matin)

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