Loin des fastes du ballon d’or, loin du foot business, je désire vous parler aujourd’hui de mon coup de coeur de l’année 2016. Il va pour un joueur dont on parle trop peu : Rafael.
Rafael est un battant, il l’a toujours prouvé. Latéral droit exemplaire, défenseur et contre-attaquant, il est un des lyonnais de cette première moitié de saison.
Rafael Ferguson
Rafael est un joueur racé. Si Alex Ferguson l’avait préféré à Paul Pogba dans un rôle de milieu relayeur, ce n’est pas un hasard. A droite, parfois à gauche, il a magnifiquement supplanté son jumeau Fabio. Car Dieu seul sait combien il est difficile de s’imposer à Manchester United. Parfait pendant de Patrice Evra, il a défendu pendant de nombreuses saisons les couleurs de Man United. De plus, Alex Ferguson, l’ancien entraîneur d’Aberdeen, en avait fait un tel joueur qu’il a toqué à deux reprises à la porte de l’équipe du Brésil. Oui, le latéral droit lyonnais est le dernier international brésilien du club depuis Michel Bastos. C’est aussi le dixième brésilien à porter le maillot Lyonnais.
Rafael Jallet
Christophe Jallet et Rafael devaient à l’origine se partager le couloir droit de la défense. Jallet partait avec une longueur d’avance, fort d’une saison de plus sous le maillot des Gones, et surtout d’une bonne image qui en fait une personne très appréciée. Mais Rafael, d’abord freiné par les blessures, a petit à petit fait son trou sous le maillot Lyonnais. En plus d’une plus grande diversité sur le plan offensif, Rafael apporte d’autres choses. En effet, le latéral Brésilien apporte également de la sérénité défensive. Alors qu’il paraît relativement fou, il est un latéral rapide, précis et beaucoup plus tactique que ce qu’il n’y paraît. Avec des coups de moins bien, certes. Et R. Da Silva est aussi garant de la bonne humeur dans les troupes lyonnaises. Toujours fidèle à sa doctrine, il redistribue son salaire à son arrivée, blessé, pour les enfants malades. Et si aujourd’hui il est reconnu par tous comme le meilleur des latéraux droits lyonnais, il me reste l’honneur de l’avoir vu parmi les premiers.
NSOL