Souvent comparé à Jordi Alba ou à David Alaba, Jérémy Morel fait des envieux dans le monde du football. Tous les matins, en allant à l’entraînement dans sa Renault Kangoo, Jérém se remémore sa glorieuse carrière remplie de titres.

Trop fort

Tout commence le 19 avril 2003 face à Gueugnon avec le FC Lorient, Gourcuff père voit tout le potentiel du petit Morel, un futur international français en puissance, mais malheureusement, les Merlus perdent à cause de ses coéquipiers trop faibles. Très fort offensivement, il inscrit le premier but de sa carrière pro, quelques mois après sa première en Ligue 2, face à l’ASSE le 15 août 2003. Morel sera rapidement un élément indiscutable avec le FC Lorient. Et la montée en Ligue 1 ne changera rien pour lui, Morel est indétrônable.

En 2008-2009, Morel est exceptionnel, un peu comme Kurzawa, il est souvent buteur, il inscrit 4 buts en 36 matchs. Malheureusement, en 2009-2010, une blessure vient stopper un Morel de feu, avec une forme internationale. Cette saison là, il jouera qu’une demi- saison (19 matchs au compteur). Malgré cela, il reste un élément important du vestiaire breton, il gardera son brassard de capitaine, démonstration de la confiance émise par Christian Gourcuff.

Le 20 juin 2011, une nouvelle aventure commence avec le 2ème plus grand club français, l’OM (derrière l’OL, bien logiquement). Il ne retiendra que les titres lors de ses premières années sur la Canebière. Les supporters marseillais lui mettent une grosse pression, ce qui l’empêche de développer son meilleur football d’un joueur ayant le Ballon d’Or. Commettant beaucoup de boulettes et inscrivant de magnifiques buts CSC, il devient le bouc émissaire du club sudiste.

El Loco en sauveur

Puis arriva cet homme : El Loco. Son génie tactique permettera à Morel de retrouver son meilleur niveau en le replaçant au poste de défenseur central. On reparle de nouveau de Morel comme un grand joueur de Ligue 1 avec le titre de champion d’automne, mais la deuxième partie de saison (foirée par ses coéquipiers) fait qu’il redevient le bouc émissaire.

Enfin, le 1er juin 2015, le plus grand président du monde, Jean-Michel Aulas de son nom, annonce l’arrivée du plus grand arrière gauche du monde. Mal accueilli par les haters qui ne retiennent de sa carrière, que ses rares boulettes, il réussit cependant rapidement à s’imposer comme titulaire indiscutable, dépassant Henri Bedimo dans la hiérarchie. Ce dernier, dégoûté d’être classé derrière un joueur tellement supérieur à lui, décidera de partir à l’OM. On retrouve le grand Morel qui aurait pu partir à la Lazio pour rejoindre Bielsa mais heureusement, l’OL le conserve et peut espérer gagner l’Europa League avec le plus grand latéral gauche.

Être un grand joueur ne suffit pas pour être sélectionné en EDF, ou nominé au Ballon d’Or (c’est pourquoi il ne compte toujours aucune sélection avec les Bleus). En effet, son sélectionneur (Didier Deschamps), ne l’apprécie pas  énormément, surtout depuis son transfert à l’OL. D’un autre côté, il ne réussira sûrement jamais à avoir le Ballon d’Or. Il sera condamné à tout jamais, à briller dans l’ombre des extraterrestres comme Messi ou CR7.

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