Ah, l’Australie. Ses plages, ses déserts, ses politiques migratoires atroces, sa xénophobie, mais surtout, sa parodie de sport qu’ils osent appeler « Football » : Le football Australien. Mais nous, faisant fi de ce pseudo-rugby à l’australienne, nous nous intéresserons au football en Australie. Pour cela, nous allons nous appuyer sur deux exemples concrets.

Améliorer l’expérience des spectateurs : l’objectif du Melbourne Victory

Le Melbourne Victory est un club de football dont le logo ressemble à celui des Girondins de Bordeaux, et qui a remporté à trois reprises le championnat de football national. Cela a longtemps été le seul club de football de l’A-League (première division australienne) à être basé dans l’État de Victoria, jusqu’à la création du Melbourne City, filiale de Manchester City, ce qui lui fournit une large base de spectateurs. Pourtant, le club de Melbourne cherche constamment à améliorer l’expérience au stade de ses spectateurs.

Dans leur Ettihad Stadium, un nouveau dispositif a été annoncé : il s’agira d’utiliser le « Smart Seat », un outil novateur intégrant une tablette connectée individuelle à chaque siège. Les enceintes australiennes, à défaut d’être hôtes d’un grand spectacle, offre en effet des technologies de pointe.

Tout comme au Parc OL, il y’a un puissant Wi-Fi, et il y’a donc ces tablettes. Elles permettent à tout un chacun d’accéder à de nombreuses informations durant la rencontre. « Cette installation a été réalisée en partenariat avec le prestataire technologique Telstra et le fabricant Samsung, qui a notamment mis à disposition des tablettes Galaxy Tab S2 », peut-on apprendre en se renseignant sur la technologie.

Sur la tablette, le spectateur pourra également regarder toutes les autres rencontres de championnat se déroulant en même temps, ainsi qu’accéder à toutes les chaines de télévision gratuites. Les enfants accompagnant leurs parents pourront également accéder à des chaines de dessins animés.

« Nous avons au cours des derniers mois parcouru le monde et benchmarké les différentes technologies appliquées dans les plus grandes enceintes de la planète. En collaboration avec nos partenaires Telstra et Samsung, nous pensons avoir mis en place une innovation qui élèvera l’expérience spectateur à un nouveau niveau » explique Michael Greene, le stadium manager du stade Australien.

Cette technologie, dans ce stade de 53 000 places, profite cependant malheureusement aussi aux nombreuses franchises de football australien utilisant le stade.

Attirer des sponsors : difficile travail en Australie pour la fédération

David Gallop, le boss de la fédé australienne, martèle sans cesse que le football sera le sport le plus suivi à très court terme en Australie, qui comptera et le plus de supporters, et le plus de licenciés. Selon lui, il est même déjà aussi suivi que le rugby, le cricket ou le football australien. Cela est selon lui modélisé par le fait que les tournées des clubs européens soient fortement couronnées de succès en Australie.

Cependant, David Gallop déclarait sur Eleven-Sport que « Aujourd’hui, 60% des Australiens qui jouent au rugby supportent un club du championnat. Le taux est seulement de 22% concernant les licenciés au football. Les Australiens préfèrent encore regarder du football européen plutôt que de supporter un club d’A-League. Mais l’intérêt global pour le football ne cesse de grandir sur notre territoire ». En effet, l’A-League n’existe que depuis 10 ans dans ce pays-continent.

De nombreux sponsors arrivent en effet, comme Hyundai, mais il manque cependant cruellement de nouveaux investisseurs. Depuis que Qantas a quitté le giron des sponsors de la fédé australienne, il n’y a plus de sponsor principal pour les internationaux australiens.

Ainsi, si l’Australie peut sembler une terre promise pour le football, il reste à combattre la footixerie et à parvenir à devenir attractif sur le plan économique pour assurer un développement viable du football de sélection et de club, et enfin faire disparaître ce pseudo-sport que le football australien.

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